Un Espagnol a été condamné à tweeter depuis sa cellule

Luis Pineda fait la une de tous les médias depuis quelques jours et cela n’a rien de surprenant. L’homme a en effet été condamné par un tribunal de Séville à une peine de détention… ainsi qu’à l’obligation de tweeter sa peine depuis sa cellule. Une peine plutôt originale, en somme.

Luis a toujours été un homme très engagé politiquement parlant et c’est précisément ce qui l’a poussé à prendre la direction d’une association de consommateurs à l’époque de sa condamnation.

Prison Twitter

Très actif sur les réseaux sociaux, l’espagnol avait pour habitude de partager ses pensées sur la plateforme, mais également de s’en prendre vertement à ses concurrents.

Il a copieusement insulté un de ses concurrents sur Twitter

Il avait ainsi insulté à plusieurs reprises le porte-parole d’une autre association de consommateurs Twitter, tout en l’accusant de plusieurs délits extrêmement graves. Il ne se limitait d’ailleurs pas à la plateforme et il lui arrivait ainsi très souvent de signer de véritables pamphlets à son encontre dans le journal de son organisation.

Le principal intéressé n’a pas cherché à le raisonner. Il a effectivement préféré porter plainte auprès du tribunal de Séville.

Luis Pineda a été entendu par le juge, de même pour la partie adverse. Toutefois, la victime ne s’est pas contentée de demander des indemnités. Non, elle a aussi demandé à ce que son adversaire soit dans l’obligation de tweeter tout le texte de sa condamnation pour diffamation pendant un mois, le tout depuis sa cellule.

Le juge a visiblement été très amusé par la requête du plaignant, car il a accepté sa demande et Luis a donc été placé en détention provisoire dans la foulée, avec cette fameuse obligation.

Il a été condamné à tweeter le texte de sa condamnation

Notre infortuné ami n’a cependant pas goûté la plaisanterie et il a demandé à ses avocats de faire le nécessaire pour se sortir de ce mauvais pas. De nombreux recours ont donc été déposés, mais la stratégie n’a pas fonctionné et le tribunal a donc validé la décision du juge le 3 mars dernier.

La bonne nouvelle, c’est que Luis aura la possibilité de choisir son créneau et il pourra ainsi tweeter le texte de sa condamnation le matin à partir de 9 heures ou bien dans l’après-midi, à partir de 17 heures. En parallèle, le tribunal a également demandé à la prison de Madrid de fournir à l’homme tous les moyens nécessaires à l’accomplissement de sa peine.

Il faut tout de même signaler que Luis a aussi été accusé d’avoir tenté de faire chanter des entreprises et des banques. Il risque donc de passer un moment à l’ombre.

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