Un plan de 100 milliards de dollars par an pour sauver la Terre

La dégradation de l’environnement, et plus particulièrement celle de la biodiversité est un sujet dont on entend de plus en plus parler du fait de sa médiatisation et des enjeux écologiques qu’elle met en avant.

Concrètement, l’extinction de plusieurs espèces d’animaux et de végétaux est la facette la plus visible de cette dégradation. Et cela est dû aux pertes de biotopes (les milieux de vie) du fait des activités humaines, à l’exploitation des ressources (aménagements, exploitation du bois, extraction de minerais, pêche, etc.) et aux impacts de ces activités.

Un plan de 100 milliards de dollars par an pour sauver la Terre
Crédits Pixabay

La sauvegarde de la biodiversité de notre planète a un coût et pour y parvenir, un collège de scientifiques a élaboré un plan intitulé GDN (Global Deal for Nature) nécessitant 100 milliards de dollars par an pour préserver la diversité naturelle et l’abondance de la vie sur Terre.

Les objectifs étant de conserver au minimum 30% de la biodiversité de la Terre d’ici 2030, d’atténuer les effets du changement climatique et de réduire les menaces qui pèsent sur l’environnement et les ressources naturelles.

La 6e grande extinction est en cours

Au cours de ses quelques millions d’années d’existence, la Terre a fait face à plusieurs extinctions massives des espèces. La vie sur notre fameuse planète bleue a ainsi vu le nombre des différentes espèces d’animaux et de végétaux qui la peuple évoluer au gré des catastrophes naturelles et autres cataclysmes qui ont émaillé l’histoire.

Les scientifiques pensent que nous sommes actuellement dans une phase d’extinction majeure des espèces, la sixième qu’aura connue la Terre dans son histoire. Mais contrairement aux précédents déclins, celui qui est actuellement en train de se produire est très rapide et trouve son origine dans les impacts des activités de l’Homme sur l’environnement, notamment depuis l’ère industrielle.

Décupler le budget international consacré à la conservation

Enrayer cette spirale de destruction devient donc une priorité pour la communauté scientifique, et cela passe par une sauvegarde de la biodiversité, surtout dans les zones fortement riches (forêts tropicales, les mangroves, les zones humides, etc.).

Il faudrait également conduire des actions décisives pour réduire les émissions polluantes qui contribuent fortement à la dégradation de l’environnement, particulièrement en maintenant et en développant les puits de carbone.

Mais la contribution des États, du secteur privé et du monde des affaires est fortement requise pour y parvenir. De grandes entreprises telles que Google, Microsoft, et des fondations comme celle de Leonardo DiCaprio et l’Environnmental Foundation Ltd. ont d’ailleurs déjà pris des engagements pour le GDN.

Dans l’état actuel des choses, entre 4 et 10 milliards de dollars sont annuellement consacrés à la conservation de la nature, un chiffre qui est encore loin de satisfaire les ambitions écologiques dont la Terre a grand besoin pour la préservation de sa biodiversité.

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