Une nouvelle preuve de la vie sur Mars ?

Mars a longtemps été perçue comme une planète stérile et hostile à la vie, mais nous savons désormais que ce n’est pas forcément le cas. Certes, les températures à sa surface descendent souvent loin sous la barre du zéro et la planète est en plus allègrement balayée par des radiations mortelles, mais elle n’a pas toujours ressemblé au monde que nous connaissons.

En réalité, dans son lointain passé, Mars était une planète très différente et de nombreux chercheurs pensent ainsi qu’elle a abrité à un moment de son existence de vastes rivières.

Mars

Des rivières qui auraient pour beaucoup contribué à sculpter ses reliefs.

Mars, une planète pas si hostile

Or si Mars a abrité à un moment ou à un autre de l’eau à l’état liquide, il n’est pas idiot de penser qu’elle a aussi pu accueillir en son sein des formes de vie microbiennes ou bactériennes.

La découverte réalisée par une équipe de chercheurs hongrois semble précisément aller dans ce sens.

ALH-77005 a été découverte dans les collines Allan en Antarctique à la fin des années 70, à l’occasion d’une mission menée par l’Institut national de recherche polaire du Japon. En l’analysant, les chercheurs de l’époque ont réalisé que cette météorite ne provenait pas d’un astéroïde, mais directement de la planète rouge.

Pour en venir à cette conclusion, les chercheurs ont simplement analysé la composition de la pierre en 2013 et ils ont alors réalisé que cette dernière comprenait le même argon que celui présent dans l’atmosphère martienne.

Récemment, Ildiko Gyollai, Marta Polgari et Szaniszlo Berczi ont mené une étude portant précisément sur cette météorite et ils ont alors eu la surprise de découvrir ce qu’ils estiment être des matières organiques sont forme minéralisée, des matières organiques appartenant à des fossiles de bactéries.

Des matières organiques retrouvées dans une météorite martienne

D’après leurs conclusions, cette découverte serait une nouvelle preuve qu’une forme de vie bactérienne a pu exister sur Mars.

Pour découvrir ce fossile, les chercheurs ont commencé par prélever un échantillon de coupe de la météorite et ils ont ensuite fait appel à ma microscopie optique et la microscopie FTIR-ATR afin d’analyser le prélèvement. L’examen a révélé l’existence de structures filiformes et sphériques pouvant être interprétées comme des biosignatures.

Ce n’est pas la première fois que de telles traces sont détectées dans une météorite martienne. ALH-84001, une autre météorite provenant de la planète rouge, comprenait aussi des fossiles microbiens ressemblant vaguement à des bactéries. En revanche, pour le moment, les conclusions de ces études doivent être prises avec prudence.

L’étude peut être consultée à cette adresse.

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