Une sixième personne est morte des suites de la maladie pulmonaire liée au vaping

Le Kansas vient de le confirmer, une nouvelle personne est décédée des suites de la maladie pulmonaire qui sévit depuis quelques semaines sur le territoire américain. Il s’agirait, selon les autorités, du sixième décès enregistré par les autorités.

L’homme avait la cinquantaine bien tassée et il avait des antécédents.

Crédits Pixabay

Il a été admis à l’hôpital en début de semaine, avec les symptômes habituels, à savoir une forte toux et des difficultés à respirer.

Un sixième décès recensé aux États-Unis

L’équipe hospitalière a tout fait pour lui venir en aide, mais les symptômes se sont très vite amplifiés et l’homme a fini par succomber. Une enquête est actuellement en cours, mais les responsables du Kansas ont indiqué n’avoir aucune information sur les produits utilisés par le patient.

D’après les détails donnés par les enquêteurs, ce décès serait le sixième depuis l’apparition de cette maladie pulmonaire. Son origine exacte n’a pas encore été déterminée, mais les pouvoirs publics pensent qu’elle est liée à certains produits utilisés dans le vaping, et plus précisément à des liquides contenant des produits cannabinoïdes.

En revanche, et c’est sans doute le point le plus important, l’enquête a exclu toute contamination au niveau des e-liquides traditionnels.

Le responsable de cette maladie pulmonaire n’est donc pas la cigarette électronique, au même titre que la voiture n’est pas responsable des accidents routiers qui surviennent parfois.

Ces lignes sont à prendre avec les précautions d’usage habituelles, mais les autorités sanitaires des États dans lesquels sont survenus ces décès pensent que la maladie a été causée par un ou plusieurs contaminants introduits dans des produits spécialisés mis à la disposition des vapoteurs.

Un composé utilisé pour épaissir certaines huiles responsables de l’épidémie ?

Parmi les substances suspectées se trouve l’huile dérivée de la vitamine E, aussi connue comme l’acétate de vitamine E.

En menant son enquête, la FDA (Food and Drug Administration) a en effet découvert que ce composé se trouvait dans tous les échantillons d’huile de cannabis prélevés par ses enquêteurs au domicile des patients malades. Composé qui était également présent dans les échantillons utilisés par les personnes qui sont tombées malades à New York.

En conséquence, lundi, les responsables de l’état de New York ont donc lancé des assignations à comparaître visant trois entreprises, des entreprises qui auraient vendu ce même composé, un composé utilisé ensuite dans des huiles THC proposées sur le marché noir.

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