Vénus était peut-être recouverte d’un océan dans son lointain passé

Vénus fascine l’humanité depuis qu’elle est en âge d’observer le ciel. De nombreuses études ont eu lieu par le passé et la dernière en date est sans doute la plus surprenante de toutes. Elle donne en effet un tout autre regard sur la planète et son histoire.

Vénus possède de nombreux points communs avec notre propre planète. Elle vient en effet se ranger dans la catégorie des mondes tellurique et elle possède même son propre champ magnétique et sa propre atmosphère.

Venus Vie

Mieux, les deux planètes font presque la même taille et la même masse.

Vénus, une planète infernale

La comparaison s’arrête là cependant, car Vénus est loin d’être une planète aussi agréable que la nôtre.

L’atmosphère de la planète est ainsi plus épaisse que celle de toutes les planètes telluriques et elle se compose de 96,5 % de dioxyde de carbone et de 3,5 % d’azote, avec des couches nuageuses opaques constituées de gouttelettes de dioxyde de soufre et d’acide sulfurique.

Vénus est également plus proche de notre étoile et les températures à sa surface atteignent en moyenne les 462 °C.

Entre la chaleur et les pluies acides, l’étoile du berger est donc considérée comme une des planètes les moins habitables du système solaire et certains astronomes n’hésitent pas à la désigner comme une planète infernale.

Toutefois, certains scientifiques pensent qu’il n’en a pas toujours été ainsi.

Des chercheurs de l’Institut Paris-Saclay ont en effet mené une étude de fond afin de retracer toute l’histoire de la planète et ses multiples évolutions. Pour se faire, ils se sont appuyés sur une série de simulations informatiques construites à partir de plusieurs données comme la rotation de la planète, sa position par rapport à l’étoile de notre système, la composition de son atmosphère, les caractéristiques de sa magnétosphère ou même la topologie de sa surface.

Vénus était bien différente durant ses jeunes années

Ils ont ensuite procédé à plusieurs changements et ils ont ainsi pris soin de supprimer l’effet de serre à l’origine du caractère infernal de la planète.

Un choix plutôt logique puisque cet effet de serre s’est installé tardivement dans l’histoire de la planète.

En combinant tous ces éléments, les chercheurs ont alors découvert que le paysage vénusien devait être assez différent dans les jeunes années de l’étoile du berger. À cette époque, l’atmosphère de la planète était en effet moins épaisse et Vénus aurait même abrité un ou plusieurs océans à sa surface, des océans qui se sont malheureusement évaporés lorsque la température a commencé à augmenter.

Il faut tout de même signaler que les instigateurs de cette étude ne sont pas les seuls à être arrivés à ces conclusions. Stephen Hawking lui-même pense que Vénus devait beaucoup ressembler à la Terre durant ses jeunes années.

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