Vénus intéresse de nouveau les chasseurs d’extraterrestres

Quand on parle de vie extraterrestre, on pense souvent à Mars, Encélade ou même Europe. Nous sommes peu nombreux à penser à Vénus. Pourtant, cette dernière pourrait bien abriter une forme de vie extraterrestre si on en croit le célèbre astronaute Carl Sagan.

L’idée est née en 1958 alors que la NASA n’en était encore qu’à ses débuts. Sagan et trois de ses collègues scientifiques –Yale Harold Morowitz, Wolf Vishniac et Kimball Atwood, étaient en train de partager un verre après une conférence, lorsqu’ils ont évoqué l’idée qu’il puisse exister des êtres vivants sur la planète Vénus.

Venus

Aujourd’hui, alors que de nombreuses données ont pu être collectées sur la planète, cette dernière attise de nouveau l’intérêt des chercheurs en quête de vie extraterrestre.

Des créatures semblables à des balles de ping-pong

En 1958, Sagan et ses collègues évoquaient l’idée qu’une partie de l’atmosphère de Vénus pouvait être composée d’une couche dense très particulière. Cette dernière serait suffisamment humide et tempérée pour favoriser le développement de créatures vivantes.

Dix ans après avoir partagé ce fameux verre, Sagan et Morowitz ont publié une étude dans la revue Nature. L’article traitait du thème suivant : « La vie dans les nuages ​​de Vénus ? ».

Les deux scientifiques avançaient l’idée que l’atmosphère de Vénus abritait des organismes de forme arrondie semblables à une balle de ping-pong. Le duo imaginait également que, pour survivre, les créatures en question possèderaient une sorte de « dessous collant » qui leur permettrait de se nourrir de minéraux et gouttelettes d’eau soufflés à la surface de la planète.

Vénus reste encore un mystère

Bien que séduisante, l’idée de Sagan et Morowitz reste encore à prouver. Vénus reste très mystérieuse pour les chercheurs. En 1920, les scientifiques ont découvert que la planète était entourée par des espèces de nuages ultraviolets dont l’origine reste encore énigmatique.

Est-ce qu’il s’agit de nuage de poussière de graphite ? De minuscules jets de chlore gazeux ? À moins que ces nuages ne soient une sorte de vie extraterrestre ?

Plusieurs engins spatiaux ont été envoyés sur la planète verte pour essayer de répondre à ces questions : l’atterrisseur Venera 4 en 1964, la fusée Magellan en 1989, Venus Express en 2005 et tout récemment l’orbite Akatsuki en 2015. Tous ont permis de collecter de précieuses données sur Vénus et permettre peut-être dans un avenir très proche, de percer ses secrets.

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