Présentée à l’occasion du dernier CES, la Wikipad n’est pas une console comme les autres. En réalité, cette dernière ressemble plus à une tablette tactile qu’à une véritable console, elle se rapproche même pas mal du Gamepad de la Wii U. Et si on en parle, ce n’est pas pour rien puisque les spécifications de la bête viennent tout juste de tomber. Au programme, donc, du Tegra 3, du 720p et du Jelly Bean pour saupoudrer le tout. Sur le papier, c’est plutôt prometteur, mais on peut tout de même se demander si ce terminal hybride parviendra à trouver son public.
Commençons déjà par les caractéristiques techniques de la bête. Comme mentionné un peu plus haut, la Wikipad intègrera donc une puce Tegra 3 qui sera épaulée par 1 Go de mémoire vive. Derrière, pour le stockage, on pourra compter sur une mémoire interne de 16 Go. Plusieurs modèles verront peut-être le jour mais ce n’est pas encore clair pour le moment. Ce qu’il faut aussi noter, sinon, c’est la présence d’un premier capteur de 8 mégapixels situé sur la coque arrière ainsi qu’un second capteur de 2 mégapixels en facade pour la visio. L’écran IPS de 10.1 pouces, quant à lui, offrira une résolution 720p de 1280 par 800. Côté autonomie, il est question de 6 heures pour les jeux et de 8 heures en lecture vidéo, ce qui est dans la moyenne pour une console portable, mais pas vraiment énorme pour une tablette.
Question contrôleurs, le terminal met la barre très haut puisqu’il proposera deux sticks analogiques, une croix directionnelle et pas mal de boutons trainant un peu partout sur la carlingue de la bête. Là dessus, rien à dire, même si leur positionnement ne semble pas forcément optimale. Il faut également savoir que toute la partie où l’on trouve ces contrôleurs pourra être désolidarisée de la tablette. Il sera donc possible d’utiliser cette dernière comme n’importe quelle ardoise ou bien comme une vraie console portable.
En toute franchise, je ne sais pas vraiment quoi penser de cet appareil. J’ai l’impression qu’il a un peu le cul entre deux chaises mais bon, je peux aussi me tromper, hein…