Yan Lei, le photographe qui escalade les gratte-ciel pour des photos toujours plus impressionnantes

Certains sont prêts à tout risquer pour l’amour qu’ils portent à leur art et leur passion, quitte à mettre leur vie en danger. C’est le cas de Yan Lei, un photographe chinois qui n’hésite pas à risquer sa vie pour prendre des photos époustouflantes des métropoles chinoises.

Ce photographe intrépide n’a pas peur de monter sur les plus hauts gratte-ciel du pays pour capturer de façon originale les panoramas urbains de Chine.

Si on pensait que le décès récent du rooftopper chinois, Wu Yongning, qui est tombé d’un immeuble de 62 étages à Changsha avait permis de dissuader les imprudents, c’est loin d’être le cas. Yan Lei ne recule devant rien pour obtenir ses photos et c’est ce qui fait sa particularité.

Actuellement, il est de plus en plus difficile de vivre de la photo en Chine, c’est ce qui a poussé Yan Lei à opter pour cette méthode peu orthodoxe.

Une profession de plus en plus plébiscitée

Yan Lei a 7 ans d’expérience en photographie derrière lui. Durant ces nombreuses années, il accomplissait son travail comme tout le monde, sans prise de risques.

Toutefois, avec le développement des technologies liées à l’art de la photographie, de plus en plus de personnes se sont tournées vers la photo.

Cela a rendu les prises de photos beaucoup plus difficiles comme l’explique Yan Lei. « Au départ, c’était facile, on était peu nombreux. Mais avec la démocratisation des appareils photo reflex numériques en Chine, cela devient plus difficile. Car beaucoup de monde s’est équipé. »

Un photographe qui a plus d’une carte dans son jeu

Yan Lei ne s’est pas laissé décourager par cette situation. Le photographe a ainsi fait appel à son imagination et a ses contacts pour prendre des photos plus facilement. « Maintenant, tu dois connaitre des potes qui te font rentrer ou de gens qui travaillent pour le gérant de l’immeuble. »

Malgré l’accident qui a couté la vie à Wu Yongning, Yan Lei n’est pas près de renoncer aux gratte-ciel pour prendre des photos. « Cet incident a eu un gros impact sur nous. Toutefois, nous cherchons à enregistrer la mémoire des villes en développement. Eux, ils font des actions spectaculaires et dangereuses. »

Depuis le décès de Wu Yongning, plusieurs immeubles refusent l’accès aux photographes comme Yan Lei.

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