YouTube-MP3 ne sera sans doute pas le seul à fermer ses portes

YouTube-MP3 a fermé ses portes la semaine dernière sous la pression des ayants droit, mais l’industrie du disque ne compte pas en rester là et elle compte ainsi intensifier sa lutte contre les sites de “stream ripping” dans les semaines et mois à venir.

YouTube est à la tête d’un catalogue extrêmement riche composé de millions de références différentes. La plateforme ne se limite d’ailleurs pas aux créations personnelles et elle abrite également un nombre considérable de clips musicaux produits par les maisons de disque.

YouTube

Très vite, les pirates ont donc mis au point des outils capables de “ripper” ces fameux clips et donc de les convertir en fichiers musicaux lisibles depuis l’ordinateur ou n’importe quel baladeur numérique.

YouTube-MP3 ne sera pas le seul à fermer ses portes

YouTube-MP3 était le plus connu de tous et il a fini par s’attirer les foudres des maisons de disques. Une plainte a donc été déposée en 2016 avec le concours de Capitol Records, Warner Bros., Sony Music, Atlantic Records, Arista Records et UMG Recording.

Ces derniers reprochaient en effet au propriétaire du site d’avoir touché des millions de dollars en revenus publicitaires sans reverser la moindre part aux artistes et aux maisons de disque.

L’affaire a traîné durant les mois suivants et les deux partis ont fini par trouver un arrangement dont la teneur n’a pas été rendue publique. L’administrateur de YouTube-MP3, un homme du nom de Philip Matesanz, a donc accepté de fermer son site.

Geoff Taylor, le patron de la British Phonographic Industry, ne compte cependant pas en rester là et il l’a fait savoir à nos confrères de TorrentFeak. L’homme a en effet la ferme intention de poursuivre sa lutte contre les sites de “stream ripping” et il n’est pas le seul.

Les maisons de disque demandent à YouTube de faire le nécessaire

Toutefois, plutôt que de faire pression sur les administrateurs de ces sites, les maisons de disque ont préféré se tourner vers YouTube.

Elles accusent en effet Google d’avoir parfaitement conscience de l’existence de ces outils et de n’avoir rien fait pour empêcher leur fonctionnement. Pire, d’après eux, le géant américain favoriserait même le développement de ces services en les intégrant à ses suggestions de recherche.

En conséquence, les ayants droit ont demandé à YouTube de trouver une solution pour bloquer ces sites et les empêcher d’exploiter son catalogue.

Bref, vous l’aurez sans doute compris, mais l’avenir s’annonce sombre pour toutes ces solutions.

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.