La 5G, aussi une affaire de sécurité nationale

La technologie 5G gagne peu à peu du terrain auprès des entreprises de téléphonie mobile du monde entier. Cette technologie se définit comme étant le réseau sans fil de cinquième génération, qui surpasse la 4G, la technologie haut de gamme actuelle, en termes de connectivité et de vitesse.

Pour preuve, avec la 5G, il suffirait juste de quelques secondes pour télécharger un film complet en haute définition et ceci, du fait que cette technologie peut atteindre la vitesse de 10 gigabits par seconde. En outre, la 5G promet de mieux prendre en charge l’Internet des objets et permettra ainsi de relier plusieurs appareils en même temps et d’apporter de nombreuses sortes d’innovations aux services mobiles.

Toutefois, à l’heure actuelle, de nombreux pays restent suspicieux quant au risque que représente la 5G en matière de sécurité nationale.

Plus précisément, les États-Unis déploient des efforts pour interdire l’utilisation des équipements 5G de Huawei tandis que les pays d’Europe sont divisés sur la question.

La 5G est déjà utilisée dans quelques pays

Il y a quelques jours, les entreprises de téléphonie mobile en Corée du Sud, comme SK Telecom, ont lancé un service national 5G. De même, plusieurs entreprises technologiques ont décidé de faire un pas vers cette technologie pour ne pas être en reste face à leurs concurrents.

C’est le cas par exemple de Samsung, Verizon Communications et AT & T. De leur côté, Huawei, ZTE, LG, Lenovo et OnePlus prévoient également de lancer des smartphones 5G dans le courant de l’année.

Néanmoins, tous les pays ne s’accordent pas sur le déploiement de la technologie 5G, surtout provenant d’entreprises chinoise comme Huawei. Les États-Unis et d’autres pays craignent effectivement que les équipements de réseaux 5G ne servent à espionner les pays et entreprises les utilisant pour le compte de la Chine.

Une loi de 2017 particulièrement intrigante

Andrus Ansip, le responsable numérique de l’Union européenne, avait soulevé le fait que les entreprises chinoises étaient tenues à l’obligation d’assister les agences d’espionnage de Beijing dans leurs recherches en vertu d’une loi sur le renseignement adoptée en 2017.

Toutefois, Huawei a de nombreuses fois nié ces suspicions et a même consulté des juristes pour analyser les conséquences de cette loi de 2017 et selon l’entreprise, Huawei n’était pas tenu de s’y conformer si cela allait à l’encontre des droits et intérêts des personnes et des organisations. En tout cas, pour Nick Read, le PDG de Vodafone, toute interdiction de Huawei de fournir des équipements 5G pénaliserait à coup sûr toute l’industrie de la téléphonie mobile.

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