
6 personnes qui n’utilisent pas Google Maps comme tout le monde
Beaucoup lancent Google Maps lorsqu’ils ont besoin de calculer un itinéraire pour se rendre à la destination de leur choix, ou pour vérifier l’état du trafic. Certains lancent aussi la solution pour découvrir de nouveaux lieux ou obtenir des informations sur les restaurants situés autour de leur position.
Si la solution de cartographie de Google excelle pour ces usages, elle peut également être utilisée dans des cadres très différents.

La preuve par l’exemple avec ces 6 personnes qui n’utilisent pas Google Maps comme tout le monde.
1/ Jacqui Kenny, la photographe agoraphobe
En 2018, nous vous avons présenté l’histoire – très originale – de Jacqui Kenny, une photographe pas tout à fait comme les autres.
À son vingtième anniversaire, cette femme originaire de Nouvelle-Zélande a commencé à développer une forme agressive d’agoraphobie. Très anxieuse, Jacqui s’est également retrouvée dans une position très inconfortable lorsque sa société de production a coulé. C’est alors qu’elle a commencé à sombrer dans une profonde dépression.
Tout a cependant changé un beau matin, lorsque Jacqui a commencé à utiliser Google Street View pour prendre des instantanés du monde et les partager ensuite sur Instagram. L’initiative a rencontré un franc succès et notre photographe d’un nouveau genre est désormais suivie par plus de cent mille personnes à travers le monde.
Jacqui a même réussi à monter un business autour de son travail et elle a ainsi eu l’occasion de travailler en collaboration avec Lexus sur une campagne pour le lancement de l’UX.
https://www.instagram.com/p/B6oC313JE0m/
https://www.instagram.com/p/B4iBNHWJpA3/
https://www.instagram.com/p/BbXUx9YlLmp/
https://www.instagram.com/p/BU7apAjF09H/
https://www.instagram.com/p/BUUyK2Yl5B6/
2/ G.Earth.Photographer, le photographe qui aime prendre de la hauteur
Voici un autre exemple de la manière dont Google Maps peut trouver sa place dans un processus créatif. G.Earth.Photographer utilise lui aussi la solution de Google pour prendre des photos, avec une différence notable.
Contrairement à Jacqui, cet artiste s’appuie en effet uniquement sur les vues satellites (ou 3D) du service, des vues qu’il utilise pour produire des vues aériennes de toute beauté.
Il faut d’ailleurs noter que chacun de ses instantanés est retravaillé avec Snapseed avant publication. G.Earth.Photographer intervient donc sur la luminosité, le contraste et les couleurs de chaque cliché afin de faire ressortir les éléments qu’il estime importants.
https://www.instagram.com/p/B7QIbzXAbm5/
https://www.instagram.com/p/B7PEchJAXuR/
https://www.instagram.com/p/B7O1DXYAP7b/
https://www.instagram.com/p/B7Ol-tbgT8F/
https://www.instagram.com/p/B7OjfvRgtc_/
3/ Le retraité passionné par les géoglyphes de Nazca

Google Maps a bonne presse auprès des créatifs, mais pas seulement.
En réalité, l’outil peut également s’avérer être un allié de choix dans le domaine de la science, comme le prouve l’histoire de Jacky Galvez.
Ingénieur à la retraite, ce dernier s’est en effet découvert une véritable passion pour les géoglyphes de Nazca, ces immenses dessins et symboles tracés à même le sol en Pérou.
Faute de moyen suffisant, Jacky n’a cependant jamais pu se rendre sur place pour explorer la région. Cela ne l’a cependant pas empêché de découvrir plus d’une vingtaine de nouveaux motifs… en s’appuyant sur Google Maps et ses vues satellites très détaillées.
4/ David Kennedy, l’archéologue branché

David Kennedy utilise lui aussi très souvent Google Maps, et plus précisément les vue satellites du service, pour étudier certaines régions.
Ce qui lui a valu par le passé pas mal de découvertes de premier ordre. En 2017 par exemple, notre expert a découvert d’anciennes structures en pierres en Arabie Saoudite, sur le site de Harrat Khayabar. Il reste encore beaucoup de zones d’ombre autour de ces structures, mais ces dernières auraient été construites il y a environ neuf mille ans de cela.
5/ Marcin Dziewanowski, l’autre archéologue branché

David Kennedy n’est pas le seul archéologue à utiliser Google Maps dans le cadre de son travail et de ses recherches. Marcin Dziewanowski a lui aussi utilisé les vues satellites du service pour enquêter sur des motifs repérés un an plus tôt par un parapentiste originaire de Pologne.
Situés dans la région de Nowe Objezierze, près de Cedynia, ces derniers se sont révélés être les restes d’une ancienne structure construite 4800 ans avant notre ère, une structure qui s’étirait sur un peu plus de 110 mètres de diamètre.
6/ Les chercheurs prévoyants

Google Maps, vous l’aurez compris, est très apprécié des archéologues et des créatifs de tout poil. Mais ce ne sont pas les seuls à faire appel à la solution.
En 2019, une équipe de chercheurs originaires des universités de Washington et de Stanford a ainsi utilisé l’outil pour étudier les régions les plus touchées par la schistosomiase (une endémie parasitaire) au Sénégal.
En procédant de la sorte, ils ont pu déterminer les zones à risque et permettre aux équipes sur place de mieux cibler leurs interventions.