8 nouvelles femmes disent avoir été victimes de sexisme chez PlayStation
Huit femmes ayant travaillé ou continuant d’officier chez PlayStation ont rejoint un recours collectif déposé à l’encontre de l’entreprise, ainsi accusée de sexisme. Un procès pour “discrimination sexuelle” avait été intenté en novembre dernier par une ex-employée qui disait avoir été victime d’un licenciement abusif.
La journée internationale des droits des femmes, célébrée il y a quelques jours, a fait figure de grand déballage de certains côtés. Même si c’est le lendemain qu’Axios a rapporté que huit femmes avaient rejoint le recours collectif déposé à l’encontre de PlayStation pour des faits de sexisme.
En novembre 2021, Emma Majo, ex-analyste en sécurité informatique, avait intenté un procès contre PlayStation pour “discrimination sexuelle”. Une action qu’Emma Majo avait initiée après avoir été victime, à son sens, d’un licenciement abusif pour avoir justement dénoncé le sexisme dans l’entreprise. Elle entendait également agir au nom de toutes les femmes ayant subi de pareils comportements.
Accusations de “discrimination sexuelle” : Sony avait démenti en février
En février dernier, Sony avait répondu à ces accusations en les démentant, et les avocats de la société avaient alors demandé de rejeter la demande de procès en raison de faits non précisés par la plaignante :
“[Mme Majo] n’a pas réussi à identifier une seule politique, pratique ou procédure chez [PlayStation] qui aurait été à la base d’une discrimination intentionnelle généralisée ou qui aurait eu un impact discriminatoire sur les femmes”.
C’est visiblement suite à cette réponse que l’ancienne analyste a ajouté au dossier huit témoignages supplémentaires de femmes. Celles-ci ont travaillé ou continuent d’exercer au sein de la maison PlayStation. Une seule officie actuellement dans l’entreprise.
Concernant les discriminations dont elles seraient ou auraient été victimes, ces femmes parlent d’employées écartées de postes à responsabilité, ou que l’on a intimidé, et qui ont choisi de partir de leur propre chef en raison de pratiques discriminatoires subies. Selon une autre employée, en poste depuis plus de 16 ans, Sony irait rarement piocher dans ses forces féminines dans le cadre de promotions.
L’audience appelée à examiner la requête de Sony quant au rejet du procès se tiendra au mois d’avril prochain au plus tôt.
Source : Axios