900 bouteilles d’alcool destinées au tsar Nicolas II ont émergé des profondeurs marines

L’entreprise suédoise Ocean X a fait une découverte peu commune en explorant l’épave du Kyros, un navire qui a coulé en 1917 dans la mer Baltique, alors que la Première Guerre Mondiale battait son plein. Le 22 octobre 2019, ce sont 50 caisses contenant 900 bouteilles d’alcool qui ont émergé des profondeurs marines grâce à la société.

Sur son site internet, Ocean X a indiqué que sur les 900 bouteilles d’alcool retrouvées dans le Kyros, il y avait 600 bouteilles de cognac et 300 de Bénédictine. Les recherches effectuées par la firme suédoise ont permis de découvrir que cette cargaison d’alcool était destinée à Nicolas II, le dernier empereur russe.

crédits Pixabay

Les bouteilles de cognac ont été produites à l’époque par la maison De Haartman & Co. Les bouteilles de Bénédictine, quant à elles, sont d’origine française et ont été fabriquées par une société qui appartient désormais au groupe Bacardi-Martini.

Retour en arrière

D’après Ocean X, l’attaque d’un sous-marin allemand, au large de l’île d’Åland, serait à l’origine du naufrage du Kyros. Le navire devait se rendre en Finlande avec la cargaison de Nicolas II. Toutefois, estimant que le Kyros faisait de la contrebande, les autorités allemandes ont décidé de le faire couler.

Heureusement, cette attaque n’a fait aucune mort étant donné que les autorités allemandes ont épargné l’équipage qui a été transféré à bord d’un bateau qui devait mettre le cap sur la Suède. La marchandise destinée à Nicolas II a, quant à elle, coulé dans les profondeurs marines.

De l’alcool bien conservé

Ocean X a expliqué que la découverte de ces bouteilles a pu se faire grâce à un sous-marin téléguidé qui a exploré la coque du Kyros. Des plongeurs ont également été mis à contribution pour extraire les caisses de l’épave.

Actuellement, la société suédoise prévoit d’étudier les bouteilles pour savoir si elles sont encore propres à la consommation. D’après Peter Lindberg, responsable de cette expédition marine, il y a de fortes chances pour qu’elles puissent encore être consommées. « La mer Baltique offre des conditions favorables à la conservation de ces boissons parce qu’elle est sombre et très froide. »

Peter Lindberg a indiqué que si ces bouteilles sont propres à la consommation, elles pourraient valoir une petite fortune. « La valeur de ces bouteilles reste à déterminer parce que la marque de cognac n’existe plus. »

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