A 16 ans, elle envoie un sexto et est ensuite poursuivie pour… pornographie infantile

Au Maryland (États-Unis), une adolescente âgée de 16 ans et connue sous les initiales S.K. a été poursuivie par la Cour d’Appel du Maryland pour pornographie infantile après avoir envoyé des sextos à deux de ses meilleurs amis, dont une jeune fille âgée de 16 ans et un garçon âgé de 17 ans. En plus des sextos qu’elle a envoyés, S.K. a également fait parvenir à ses amis une vidéo la montrant en train de faire une fellation à un garçon.

Même si S.K. était consentante et que ses amis étaient habitués à recevoir ce genre de vidéos venant d’elle, la Cour d’Appel du Maryland n’a pas vu les choses de cet œil et l’adolescente a été accusée de pornographie infantile.

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Crédits Pixabay

D’après la Cour, c’est la première fois qu’une mineure fait l’objet de telles accusations dans leur état.

Une histoire de vengeance

Avant que cette affaire ne s’ébruite, S.K. et ses deux meilleurs amis avaient l’habitude de discuter et de partager leurs expériences dans un groupe de discussion où ils s’envoyaient des photos et des vidéos à caractère sexuel.

Faisant entièrement confiance en ses amis, S.K. a décidé de leur envoyer une vidéo d’environ une minute datant d’octobre 2016, la montrant en train de faire une fellation à un garçon. Malheureusement, leur amitié n’a pas duré en raison d’une dispute. Pour se venger, ses meilleurs amis ont décidé de partager la vidéo envoyée par S.K. aux autres étudiants du Maurice J. McDonough High School.

Jeune délinquante

Après avoir fait tourner la vidéo auprès des étudiants de leur lycée, ses anciens meilleurs amis ont décidé de parler de l’affaire à la direction de leur lycée. Ces derniers ont pris la décision d’alerter les autorités compétentes qui se sont rapidement emparées de l’affaire.

D’après la cour qui se charge des mineurs, S.K. est coupable d’un acte de délinquance qui « aurait été un crime s’il avait été commis par un adulte. » Suite à la décision de la cour, S.K. n’a pas été enregistrée en tant que délinquante sexuelle. Toutefois, elle a été placée sous surveillance électronique et fait l’objet d’une période de probation.

Suite à cela, S.K. a également dû se soumettre à des tests de drogues hebdomadaires et suivre des cours de gestion de colère.

4 réflexions au sujet de “A 16 ans, elle envoie un sexto et est ensuite poursuivie pour… pornographie infantile”

  1. Je ne comprend pas, il n’y a absolument rien qui va dans ce verdict… sauf qu’il y a largement de quoi soupçonner la victime de bien plus de tout ce qu’on nous a dit…
    Reste une absence bien plus grave : où est la condamnation des diffuseurs de pornographie infantile ?

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  2. D’accord, reprenons.
    Une filles de 16 ans envoie du contenu pornographiques à d’autres du même âge parfaitement consentants. Je répète, parfaitement consentants.

    Les deux “victimes” décident qu’elles ne sont plus amies, alors elles diffusent une vidéo pornographique de leur amie, détruisant à jamais son image publique et faisant certainement du reste de ses études un enfer, l’envoyant possiblement dans une dépression et l’empêchant pour le reste de sa vie de faire confiance à ses “amis” et ce sont eux les victimes???
    Ne sont-ce pas eux qui ont diffusé la “pornographie infantile” à, genre, tout le lycée?

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    • En effet, ce n’est pas normal, où en tout cas l’article est très incomplet, puisque je ne vois pas comment les leakers ne pourraient pas être condamnés. A lire derrière les lignes, on voit bien qu’on la condamne pour autre chose. Enfin consentant ou non, ce comportement est loin d’être normal ou saint ou innocent à son age, surtout quand “son cercle d’ami” est composé de collègues de lycee… le résultat le prouve.

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