A Hong-Kong, des gens vivent dans des cabines d’un mètre-carré

Hong Kong est connu pour ses magasins et ses institutions financières qui sont les signes d’un développement à grande vitesse. Néanmoins, la métropole insulaire doit faire face à une crise du logement, car le prix du loyer au mètre carré est exorbitant.

Les plus démunis doivent ainsi se contenter des cabines qui font à peine un mètre carré.

Malgré les fastes de Hong Kong, 20% de la population vivent dans la pauvreté. Selon les estimations, 1,36 million d’habitants sont démunis. Pour y remédier, le gouvernement avait prévu un système de protection sociale qui fut bénéfique à 356 000 personnes.

Ceux qui n’ont pas pu profiter des aides doivent vivre dans des « cabines-cercueils. »

Les clichés qui choquent

Benny Lam, un photographe natif de Hong Kong n’a pas été insensible face à la crise du logement. Il a expliqué qu’il souhaitait attirer l’attention sur l’aspect social du problème à travers des photos prises à l’intérieur de ces fameuses cabines. Les clichés démontrent clairement des conditions de vie indignes. Lam veut ainsi sensibiliser sur le cas des personnes qui ne peuvent pas s’offrir des logements décents dans un pays qui figurent parmi les plus riches.

En collaborant avec l’ONG Society for Community Organization, le photographe a réalisé une série de photos sur une centaine des cabines-cercueils qui ne sont pas adaptées aux claustrophobes tellement elles sont étroites.

Ces habitations de fortune sont dépourvues de fenêtres. Les plus chanceux disposaient d’un évier et d’un WC avec un espace certes plus grand, mais le problème d’insalubrité demeure.

Des logements partagés

Hormis les cabines, les familles aux faibles revenus choisissent les logements divisés. Dans la plupart des cas, il s’agit des appartements qui sont aménagés afin d’accueillir une vingtaine de couchages. Les lits mesurent moins de 1,80 m sur 70 cm afin d’optimiser l’espace.

D’après Lam, de nombreux ménages sont contraints de vivre dans des logements partagés et des cabines-cercueils. Ces dernières ne peuvent accueillir qu’une seule personne qui y vit entourée de ses affaires. Les locataires peuvent à peine étendre leurs jambes. Ce genre de logement est tellement confiné qu’il est difficile à entretenir, du coup, le manque d’hygiène est évident.

À travers ses photos, Lam fait découvrir le revers de la médaille de la société hongkongaise.

Crédits Photos : Benny Lam

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