Activision Blizzard règlera 18 millions de dollars à ses employés victimes de harcèlement sexuel et de discriminations

Activision Blizzard avait récemment reçu une plainte venant de ses employés. Une enquête a été ouverte et les plaignants ont affirmé que la société autorisait le harcèlement au sein de son établissement. De nombreux employés s’en sont plaints mais il semblerait que les responsables de la boîte n’ont rien fait pour mettre un terme à ces discriminations et harcèlements.

Certains employés ont même affirmé avoir subi des représailles après avoir dénoncé ce comportement durant une conférence importante. Mais aux dernières nouvelles, il semblerait qu’un juge ait accepté que la société règle ce problème en indemnisant les victimes de ces mauvais comportements.

Activision Blizzard
©oleksandrshnuryk/123RF.COM

Les victimes obtiendront l’indemnité à compter de septembre

En juillet 2021, l’éditeur de Call of Duty a reçu de nombreuses plaintes pour avoir autorisé la culture du harcèlement sexuel dans ses locaux. Après de nombreuses enquêtes et procès, le juge a approuvé la décision d’indemniser les victimes. En effet, Activision prévoit de dédommager ses salariés victimes de harcèlement à hauteur de 18 millions de dollars.

L’entreprise a ainsi déclaré que les employés qui ont travaillé dans l’entreprise durant la période du 1er septembre 2016 au 29 mars 2022 peuvent déposer leur plainte concernant le harcèlement sexuel et la discrimination qu’ils ont subis pour recevoir une indemnisation. Cette opération d’indemnisation devrait débuter en septembre.

Entre temps, la société exige que tous ses employés assistent à des formations sur le harcèlement et la discrimination afin de pouvoir prévenir ce genre de situation. Le mardi 29 mars, le juge Dale Fisher a approuvé cet effort de l’entreprise mais il a aussi annoncé qu’il surveillera de près l’entreprise pendant trois ans au cas où un litige similaire refait surface.

Le département de l’emploi n’est pas du même avis que le juge

Durant le procès, un avocat de la DFHE (département californien de l’emploi et du logement équitable) a affirmé que la requête de l’EEOC (Commission pour l’égalité des chances dans l’emploi) allait à l’encontre des règlements et violait les droits du travail. Pourtant, l’EEOC avait affirmé que le DFHE avait attendu le dernier moment pour faire une réclamation, il a aussi déclaré que le DFHE retardait le procès.

Le juge a d’ailleurs pris la partie de l’organisation de l’EEOC. Il a d’ailleurs mentionné son engagement à garantir l’équitabilité et la neutralité dans l’environnement de travail. Le PDG d’Activision, Bobby Kotick, a affirmé qu’il voulait faire d’Activision, une entreprise modèle pour l’industrie et qu’il continue à se battre pour éliminer le harcèlement dans son établissement.

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