Affaire Girls do Porn : au tour du caméraman de plaider coupable

L’affaire Girls Do Porn continue de faire la une des médias. Pour rappel, la société de production spécialisée dans les films pour adultes a dû fermer ses portes il y a quelques mois de cela. En effet, elle a été poursuivie en justice par 22 femmes qui l’ont accusée d’avoir diffusé des vidéos pornographiques où elles apparaissaient, sans leur consentement.

En décembre 2020, Ruben Andre Garcia, l’acteur principal de la société, a plaidé coupable aux chefs d’accusation qui pesaient sur lui dans le cadre de cette affaire. Récemment, Theodore Wilfred Gyi en a fait de même. Cet homme de 42 ans est un caméraman qui travaillait pour le compte de Girls Do Porn.

Le ventre d'une femme dans la pénombre
Crédits Pixabay

Theodore Wilfred Gyi a plaidé coupable pour complicité de trafic sexuel.

Un caméraman qui a menti aux victimes

Sur les six accusés qui sont impliqués dans cette affaire, Theodore Gyi est le deuxième à avoir plaidé coupable. Il a travaillé pour le site de 2015 à 2017. Pendant cette période, Theodore Gyi aurait menti à plusieurs femmes pour qu’elles acceptent d’apparaître dans les vidéos de Girls Do Porn.

Durant son procès, il a expliqué qu’il avait reçu des instructions précises des deux autres accusés Michael James Pratt et Matthew Isaac Wolfe. Ces derniers lui auraient demandé de dire aux victimes que les vidéos qu’elles tournaient ne seraient pas publiées en ligne. Bien entendu, il savait que c’était faux.

Des images obtenues sous la menace

D’après les sources, la plupart des plaignantes ont été envoyées à San Diego (Etats-Unis) pour filmer des scènes pour le site. Certaines d’entre elles venaient du Canada. Elles ont raconté qu’elles avaient répondu à une annonce pour du mannequinat. Dans l’annonce en question, il n’y aurait eu aucune mention concernant de la pornographie ou de la nudité.

Selon elles, le nom de la société Girls Do Porn n’y apparaissait même pas. Une fois sur place, ces dernières devaient filmer des scènes pour le site pour adultes. Si elles changeaient d’avis, les accusés les menaçaient de les poursuivre en justice, d’annuler leur vol de retour ou de publier les extraits des vidéos qu’elles ont déjà tournés. Certaines victimes étaient même séquestrées dans des chambres d’hôtel à San Diego. Lorsqu’elles découvraient que leurs vidéos avaient été publiées en ligne, les propriétaires du site web refusaient de les retirer de la plateforme.

Theodore Gyi devrait connaître sa sentence le 9 avril 2021.

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