Le Japon et les robots, ça fait deux. C’est donc sans grande surprise qu’on apprend que des experts ont développé un robot canard dont la mission est de préserver les rizières des mauvaises herbes. Baptisé « Aigamo », le robot est une idée de Tetsuya Nakamura un ingénieur de Nissan.
Ce dernier s’est inspiré du canard, car c’était cet animal qui avait autrefois la mission d’éliminer les insectes et les mauvaises herbes dans les rizières au Japon. Aujourd’hui, Aigamo et la technologie sont peut-être sur le point de prendre la relève.
Les médias Nippon.com et Nerdist rapportent que le robot est actuellement testé dans les rizières de la préfecture de Yamagata, dans le nord-est du Japon.
Un canard high-tech
Aigamo doit son nom à une race de canards japonais que les riziculteurs utilisaient pour arracher les mauvaises herbes et grignoter les insectes qui prolifèrent dans les rizières. Bien évidemment, le robot n’a de canard que le nom, car d’un point de vue esthétique, il ressemble davantage à un gros robot aspirateur, pour un poids d’environ 1,5 kg.
À la place des pattes palmées du canard, Aigamo est doté de deux brosses tournantes en caoutchouc qui lui servent à oxygéner l’eau en la remuant. Cela va aussi empêcher les mauvaises herbes de prendre racine dans les rizières. Le robot est également équipé du WiFi et d’un GPS, ainsi que d’une batterie étanche et autonome.
Encore à l’état de prototype
Il y a deux semaines, Nissan a partagé une vidéo YouTube où il dévoile et présente le fameux robot canard de Tetsuya Nakamura en pleine action dans les rizières de Yamagata. Il a été précisé qu’Aigamo n’était encore qu’à l’état de prototype. Aucune précision n’a encore été donnée concernant l’efficacité de l’appareil ou une possible commercialisation.
Aigamo pourrait pourtant être d’une grande aide pour les riziculteurs japonais. Tout comme les canards, il se présente comme une alternative naturelle aux pesticides. Et en tant qu’innovation technologique, il offre aussi l’avantage de pouvoir être contrôlé à distance.
Toutes ces caractéristiques en font ainsi le parfait allié pour augmenter le rendement de la culture du riz au Japon, mais également pour pallier au manque de main-d’œuvre à cause du vieillissement de la population.