Akira n’est plus le bienvenu en Russie

La Russie continue sa croisade contre les anime. En janvier 2021, la cour fédérale de Saint-Pétersbourg a publié une liste d’animations japonaises qui sont désormais bannies du territoire Russe. Elle a ciblé des titres comme Death Note et Tokyo Ghoul. Par la suite, la cour fédérale a ajouté les anime Elfen Lied et Inuyashiki à sa liste.

Et apparemment, d’autres animations japonaises sont dans le viseur de la Russie. Pour preuve, la cour fédérale a récemment annoncé qu’« Attack on Titan » et « Akira » n’étaient plus les bienvenus sur le territoire Russe. Pour la Russie, ces titres violent la loi de la protection de la jeunesse contre les informations dangereuses.

Une image tirée de Akira
Crédits Tokyo Movie Shinsha

Lors de l’annonce de sa décision, la cour fédérale a indiqué que ces titres représentent un « danger pour le développement psychologique et moral des enfants. »

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Des animations à l’origine de comportements violents ?

L’agence de presse russe RIA Novosti a indiqué que les autorités ont également interdit la diffusion de « Legends of Mortal Kombat : Revenge of the Scorpion » et « Happy Tree Friends. » Des experts ont été sollicités dans le cadre de cette affaire. D’après eux, ces contenus peuvent être à l’origine de comportements violents chez les enfants.

Ils ont ajouté que ces films et ces anime peuvent même les inciter à se blesser eux-mêmes.

« Regarder ces séries animées nuit sans aucun doute à l’éducation et au développement spirituels et moraux des jeunes enfants. Qui plus est, ces contenus contredisent la nature humaniste de l’éducation inhérente à la Russie », a déclaré la cour fédérale.

Les fans d’anime en colère

La Russie s’en est également prise à certaines plateformes diffusant des anime. En avril 2021, elle a banni le site Crunchyroll de son territoire. La plateforme est accusée d’avoir diffusé des contenus pour adultes, sans la mention +18.

De nombreux parents ont félicité la cour fédérale de Saint-Pétersbourg pour sa décision. Certains d’entre eux ont fait un lobby pendant plusieurs années pour obtenir le bannissement de « Death Note. » Le manga aurait, selon eux, incité une petite fille au suicide.

Notons que la Russie n’est pas le seul pays à prendre des mesures contre les anime. En 2017, la Chine a interdit la diffusion de « Tokyo Ghoul. »

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