Alien : le Xénomorphe n’est pas la pire menace de l’univers

Alien est un univers bien plus complexe qu’on le pense en premier lieu. Contrairement aux idées reçues, il ne s’arrête effectivement pas aux films et il a aussi été décliné en romans et en comics.

Or justement, si vous passez régulièrement dans le coin, vous n’êtes pas sans savoir que Marvel produit actuellement une série de comics portés par Philip Kennedy Johnson et Salvador Larroca. Comics qui nous ont permis de découvrir le véritable rôle des Xénomorphes, mais aussi le réel objectif de l’entreprise Weyland-Yutani.

Une image de Prometheus
Crédits 20th Century Fox

Et à présent, grâce au dernier tome, nous savons que les Xénomorphes ne sont pas la pire menace du Alien-Universe.

Alien, des comics qui vont plus loin que les films

Le Xénomorphe occupe un rôle central dans les films. C’est en effet contre lui que lutte vigoureusement Sigourney Weaver dans les premiers films et il se trouve également au centre de l’intrigue de Prometheus et de sa suite, Alien Covenant. Deux films qui font office de préquelle et qui nous en apprennent un peu plus sur les origines des créatures… mais aussi sur les créateurs de l’humanité.

Toutefois, la créature n’est pas la seule menace présente dans les films.

Très vite, ces derniers nous montrent aussi les nombreux dangers liés à l’IA, avec des synthétiques très souvent mus par des objectifs allant à l’encontre de ceux de l’équipage. Ash, bien sûr, mais aussi David qui occupe un rôle central dans Covenant.

Et justement, dans le comics, les synthétiques ne sont pas animés des meilleures intentions non plus. Iris, par exemple, avait pour mission d’utiliser les Xénomorphes pour détruire toutes les formes organiques vivant dans l’univers.

Mais quelle est la vraie menace dans Alien ?

Le septième tome de la série se focalise pour sa part sur une colonie un peu particulière, une colonie menée par un groupe religieux qui a utilisé une technologie de pointe pour coloniser une lune lointaine. Et ce en dépit de leur aversion pour cette dernière.

Après avoir terraformé leur environnement, ils décident donc de détruire la technologie utilisée. C’est alors qu’un vaisseau s’écrase avec à son bord une colonie de Xénomorphes.

Fait intéressant, ces colons organisent à un moment une célébration durant laquelle ils parlent de l’importance de se détourner de l’intelligence artificielle, décrite alors comme la perversion ultime. Ils expliquent également avoir fui leur monde non pas pour échapper aux Xénomorphes, mais pour fuir les synthétiques.

L’IA, aussi séduisante que dangereuse

Un point de vue intéressant, d’autant que les tomes précédents insistent lourdement sur la perversion d’Iris, une synthétique qui estime que la race humaine est trop imparfaite pour survivre et qui manoeuvre pour sa destruction, n’hésitant pas à se faire passer pour une humaine.

Et au final, c’est cette idée qui est mise en exergue dans la collection de comics de Marvel. Les Xénomorphes ont beau être redoutables, ils n’ont pour but que de tuer. Ce sont donc de simples outils, comme une pioche ou un tournevis. Des outils qui, comme nous l’avons vu dans un autre article, sont principalement là pour tester les espèces atteignant le voyage spatial.

L’IA, en revanche, est plus dangereuse. Elle l’est, car elle peut cacher ses intentions réelles et manoeuvrer pour atteindre ses objectifs. La véritable menace de l’univers d’Alien n’est donc pas forcément celle que l’on croit et il semblerait que ce soit la thématique portée par les comics de Johnson et Larroca.

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