Amazon : 26 travailleurs demandent au gouvernement fédéral d’enquêter sur les menaces de mort racistes qu’ils reçoivent 

26 employés d’Amazon affirment que la société n’a pas réagi de façon appropriée aux menaces de mort racistes qui leur sont adressées. Ces évènements se sont produits dans l’usine d’Amazon MDW2, à Joliet dans l’Illinois. D’après le rapport du Chicago Tribune, l’employé qui s’est exprimé à ce propos a reçu des représailles.

Il paraît aussi que ces 26 travailleurs ont déposé des plaintes alléguant qu’ils travaillent dans un environnement raciste. Les plaintes ont été déposées auprès de la Commission américaine pour l’égalité des chances dans l’emploi ou EEOC. Il s’agit entre autres de messages sur les murs et d’appels anonymes menaçant les travailleurs noirs de l’entreprise.

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©wolterk/123RF.COM

Que s’est-il passé ?

Selon le groupe de défense Warehouse Workers for Justice, c’était à la fin du mois de mai que les travailleurs ont déclaré avoir vu des messages de haine et des menaces écrits sur les murs de la salle de bain au sein de leur lieu de travail. Seulement quelques jours après cela, d’après un rapport du média local Herald-News, les employés ont eu vent d’un appel anonyme reçu par l’établissement qui menaçait les travailleurs noirs.

Les travailleurs déclarent qu’en plus, Amazon aurait permis aux employés de porter des vêtements décorés du drapeau confédéré. Cet acte est considéré par la Ligue de diffamation comme étant un symbole de haine. Par ailleurs, un article de Herald-News dit que selon Marcos Ceniceros, directeur exécutif de Warehouse Workers for Justice, il y a récemment eu plus de graffitis de croix gammées et des messages antisémites à l’usine MDW2.

Comment Amazon a-t-il réagi ?

Le comble n’était pas les messages en eux-mêmes mais l’absence de réactions d’Amazon. En effet suite, aux évènements qui se sont produits, la société a juste déclaré à ses employés qu’ils avaient la possibilité de prendre un congé volontaire s’ils éprouvaient un quelconque malaise en travaillant.

Mais s’ils prenaient congé, ce seraient des congés sans solde. D’ailleurs, une ancienne employée du nom de Tori Davis s’est plainte et a déclaré à la Tribune qu’ils n’avaient pas vraiment le choix. C’était soit rester et gagner de l’argent, soit rentrer à la maison en sécurité mais sans rien. Toujours selon Davis, Amazon l’a licenciée car elle a menacé d’intenter une action en justice si l’entreprise ne bougeait pas le petit doigt pour les protéger ses collègues victimes et elle.

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