Amazon est sujet à d’autres plaintes de la NRLB pour avoir violé le code du travail

La National Labor Relation Board (NLRB) avait auparavant porté plainte contre Amazon pour avoir licencié illégalement un ancien employé. Daequan Smith avait mené un mouvement en interne pour obtenir le droit d’instaurer un syndicat au sein de l’entreprise. Cette manifestation a eu pour conséquence de lui faire perdre son poste. Le NLRB est actuellement en conflit avec Amazon sur le non-respect du droit de travail.

La NLRB traîne Amazon en justice pour avoir fait pression auprès des employés qui ont essayé de se manifester. Des agents de sécurité ont sciemment empêché la distribution des imprimés qui militaient pour la syndicalisation au sein de la société. Amazon a même fait appel à un spécialiste antisyndical pour que les salariés cessent d’exiger ce droit.

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Pourquoi le NLRB porte-t-il plainte contre Amazon ?

La législation fédérale de travail atteste que tous les employés ont le droit d’intégrer un syndicat ou d’en former un dans le cas où celui-ci n’existerait pas. Les employeurs ne doivent en aucun cas interférer sur ce genre de décision. Aux yeux de la NRLB, Amazon a enfreint ce règlement lorsqu’il a tenté de menacer, de soudoyer et de surveiller les salariés qui participent à une campagne de syndicalisation.

Le but de la plainte est qu’Amazon cesse ces pratiques illégales et que les employés puissent jouir de leurs droits. D’un autre côté, la NLRB fait aussi pression pour qu’Amazon prodigue les formations nécessaires à ses cadres et agents de sécurité afin qu’ils possèdent les notions nécessaires sur les droits légaux des travailleurs.

Les relations d’Amazon et de la NLRB sont de plus en plus tendues

La NRLB avait déjà constaté qu’Amazon avait enfreint le règlement lors d’une élection pour la syndicalisation de leur entreprise. Le résultat aurait été faussé à la suite d’une intervention illégale de certains responsables. Suite à cela, la NLRB impose à Amazon de mettre en place une nouvelle élection qui devrait avoir lieu le 4 février prochain. Après cette accusation, la firme a revu plusieurs de ses règlements.

Amazon avait répondu à la demande du régulateur du travail. La société a déclaré à ses salariés qu’ils ont le droit d’adhérer à un syndicat et qu’ils seront désormais protégés des représailles. L’entreprise a également assoupli les règlements qui rendaient difficile la mise en place d’un syndicat pour les travailleurs.

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