La période de la Covid-19 a particulièrement été propice à Amazon qui a pu profiter de l’explosion des achats en ligne pour augmenter son chiffre d’affaires. Avec la fin de la crise sanitaire, les consommateurs ont finalement renoué avec leurs vieilles habitudes d’avant-confinement.
Conséquence, les ventes chutent et les caisses se remplissent beaucoup moins qu’auparavant. Face à l’incertitude à court terme qu’inspire désormais le marché, Amazon est dans l’obligation de couper dans ses effectifs. L’entreprise pourrait d’ailleurs se séparer de 9000 de ses employés dans les « prochaines semaines ».
Amazon obligé de rationaliser à nouveau ses dépenses
Le géant américain du commerce en ligne peine toujours à revitaliser ses comptes. Ceci, malgré les suppressions d’emplois qui ont été opérées au début de l’année. Pour une seconde fois en moins de six mois, l’entreprise va procéder à des licenciements massifs. Une décision qui se justifie par une économie incertaine selon son PDG, Andy Assy.
En effet, à en croire un mémo qu’il a adressé au personnel, la réduction des effectifs au sein de l’entreprise s’expliquerait par les doutes persistants sur ses performances à court terme. Selon le document, il apparait qu’Amazon souhaite faire des économies afin d’investir sur d’autres projets. Cette prochaine vague de renvoi devrait pour l’instant toucher 9000 personnes. Ceux-ci travaillent principalement dans trois branches des activités de la multinationale américaine. Il s’agit de Twitch, de la publicité et des services en nuage comme Amazon Web Services.
Le fait que Twitch fait partie des branches visées n’a rien d’étonnant. Il est l’une des premières victimes du retour à la normalité. Il a connu de gros pics d’audience au début de la pandémie. Mais depuis le printemps 2021, il fait face à une baisse significative du nombre de spectateurs.
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Amazon voudrait se séparer en bons termes avec les employés concernés
On peut considérer que ce sont 9000 postes qui sont actuellement menacés au sein d’Amazon. Il faut néanmoins souligner que ce chiffre peut toujours évoluer dans les semaines à venir. Pour la précédente vague de licenciement, le géant américain du commerce électronique avait ciblé 10 000 postes dans un premier temps avant d’opter finalement pour 18 000 renvois.
Ce n’est qu’à mi-avril que l’on pourra se faire une idée précise du chiffre. Amazon entretient délibérément le flou et n’entend pas informer les travailleurs concernés avant cette date susindiquée. Le parallèle peut ainsi être fait avec Meta, qui a récemment laissé entendre qu’elle prépare une nouvelle vague de licenciement, sans communiquer explicitement sur les salariés visés.
À défaut d’être plus précis sur le nombre de sacrifiés sur l’autel de la rentabilité, Amazon a indiqué vouloir éviter une sortie douloureuse à ses employés. Ils pourront en effet, toucher des indemnités de licenciement, une couverture d’assurance maladie transitoire et une aide à la recherche d’un emploi ailleurs. Des mesures qui devraient a priori les aider à faire face aux turbulences liées à leur futur statut de chômeur.
Il est de ce fait satisfaisant de remarquer qu’Amazon, contrairement à d’autres entreprises aussi affectées par la baisse de revenus, souhaite faire les choses dans les règles de l’art. Il serait difficile d’en dire autant de Twitter qui traine, comme un boulet, les conséquences des promesses non tenues et la violation des règles les plus élémentaires en matière de licenciement.
Source : Engadget