Amazon Web Service : les nouveaux clients venant de la Russie et la Biélorussie ne seront plus acceptés

Compte tenu des droits que Vladimir Poutine estime avoir sur l’Ukraine, il empêche ce dernier de rejoindre l’OTAN, par tous les moyens possibles. C’est pourquoi, il a ordonné une « opération militaire spéciale ». Depuis, la guerre a éclaté.

Malgré les supplications du Conseil de sécurité des Nations Unies, Poutine refuse de cesser le feu. Face à son invasion de l’Ukraine, les sanctions se sont alors mises à pleuvoir. Des sanctions venant de différentes organisations, de différents pays… Et maintenant, Amazon affirme, lui aussi, qu’il n’acceptera plus des nouveaux clients Amazon Web Services (AWS) venant de Russie et de Biélorussie.

Amazon Web Services
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Les impacts de la décision d’Amazon

The New York Times a confirmé que, durant le weekend, Amazon avait refusé des nouveaux clients AWS russes et biélorusses. Amazon a lui-même publié cette décision sur un blog. Les conséquences d’une telle décision sont minimes. En effet, les plus gros clients d’Amazon en Russie ne sont pas des natifs russes. Par ailleurs, le géant commercial ne possède pas de locaux sur les territoires de Poutine. Bien avant le conflit Russie-Ukraine, Amazon avait déjà arrêté de traiter avec le peuple russe.

Cependant, cette action d’Amazon a influencé deux autres grandes plateformes de fournisseurs d’Internet qui œuvrent en Russie. Il s’agit de Cogent Communications et de Lumen. Outre les problèmes de l’agence spatiale Roscosmos sur le système SWIFT, Vladimir Poutine doit également se soucier de la connectivité Internet de son pays.

Amazon n’est pas la seule plateforme à sanctionner les Russes

Nombreux l’ont compris, le conflit corps à corps n’est pas le seul moyen de gagner. Actuellement, les répressions sur le Web sont de très bons outils stratégiques. Avant Amazon, plusieurs autres plateformes, telles que YouTube, Google et Meta ont déjà pris des mesures sanctionnatrices allant dans ce sens. Elles ont banni plusieurs chaînes médiatiques parrainées par l’Etat russe. Elles ont accusé ces chaînes de divulguer des désinformations ne servant que les intérêts du président russe.

De son côté, Spotify a aussi retiré son bureau représentatif à Moscou en riposte à l’invasion ukrainienne. Mais ce n’est pas tout, la Russie a aussi fait face à une fuite de données. Plusieurs groupes de hackers ont réussi à s’introduire dans des sites confidentiels du gouvernement russe.

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