
Amerlia Earhart : le mystère de sa disparition enfin élucidé ?
Amelia Earhart est une véritable légende dans le domaine de l’aviation grâce à ses exploits. Il s’agit de la première femme à avoir traversé seule l’océan Atlantique à bord de son avion en 1932.
En 1937, elle a disparu en tentant de réaliser le tour du monde en avion, accompagné par son navigateur Fred Noonan.
De nombreuses théories ont été émises sur la possibilité d’un crash sur une petite île dans le Pacifique. Les aviateurs étaient pourtant attendus sur l’îlot d’Howland, à mi-chemin entre l’Australie et Hawaï. Certains affirment qu’elle et son navigateur auraient été capturés par les Japonais. D’autres pensent qu’elle serait toujours en vie, sur une île éloignée.
Pour élucider le mystère sur la mort d’Amelia Earhart, Richard Jantz a analysé des ossements retrouvés dans les années 40.
Les restes de l’aviatrice retrouvée sur l’île de Niku-ma-roro
Une expédition menée par les Britanniques en 1940, sur l’île de Niku-ma-roro, a permis de retrouver des restes humains, probablement ceux d’une femme. À proximité des os, il y avait une semelle de chaussure, un étui ainsi qu’une bouteille de Benedictine. À cette époque, c’est David W. Hoodless qui a été en charge des divers examens. Ce professeur d’anatomie en a déduit qu’il s’agissait des ossements d’un homme trapu.
Laissés à l’abandon, les os trouvés sur cette île du Pacifique furent analysés par Richard Jantz. Près de 80 années ont passé avant que ce chercheur décide de rétablir la vérité sur la disparition d’Amelia Earhart.
Grâce aux bases de données et aux systèmes informatiques sophistiqués, il a pu affirmer que les ossements appartenaient bien à l’aviatrice. Ses analyses sont basées sur des photos et des documents portant sur un tibia ou encore sur un humérus.
Amélia Earhart est bien morte en tentant le tour du monde
Les résultats des analyses effectuées par Richard Jantz sont incontestables. L’éminent scientifique confirme que les restes appartiennent, à 99%, à l’aviatrice. Selon lui, les précédentes analyses ont été faussées, car les moyens étaient limités au début du 20e Siècle.
Les résultats des études du chercheur sont relatés dans la revue d’anthropologie de l’université de Floride. Le scientifique est formel sur le fait qu’Amelia Earhart est bien décédée en voulant faire le tour du monde à bord de son bimoteur Lockheed Electra.