Amy Hennig (Uncharted) croit au potentiel créatif du streaming vidéoludique

Le projet Stadia aura enthousiasmé les joueurs du monde entier. L’introduction d’un nouveau constructeur, Google, dans le monde du jeu vidéo avec une proposition inédite : celle de jouer à des titres en streaming grâce au Cloud. Une évolution logique dans le monde vidéoludique lorsque l’on sait que d’autres industries se sont tournées vers cette technologie comme l’audiovisuel (Netflix) ou encore la musique (Spotify). Et pour les acteurs du jeu vidéo, comme Amy Henning (co-créatrice d’Uncharted), il s’agit ici d’une belle opportunité créative pour les studios.

C’est lors d’une interview pour Eurogamer que l’une des pionnières du jeu vidéo, qui aura travaillé sur des titres NES, développe son point de vue sur le streaming vidéoludique.

Google Stadia

Et les promesses offertes par cette proposition qui reposera sur un système d’abonnement sont nombreuses !

Beaucoup moins de contraintes pour les studios en termes de production

Comme l’explique Amy Hennig, le streaming vidéoludique a de grandes aspirations. En libérant les joueurs de l’achat du matériel coûteux, les studios pourraient prendre plus de risques créatifs contrairement à l’industrie actuelle. Il faut dire que les AAA ont tendance à se ressembler – arbres de compétences, mises en scène hollywoodienne, caméra à la troisième personne… Une envie de rentabiliser qui freine souvent les studios dans le processus créatif.

Amy Hennig n’hésite pas à faire le parallèle avec Netflix, dont les productions originales aux concepts innovants font le succès de la plate-forme. On imagine qu’avec le modèle économique d’une plate-forme comme Stadia, les développeurs pourront se permettre plus tout en rentabilisant un titre qui n’aura pas marché avec une politique commerciale plus traditionnelle. Amy Henning se dit “enthousiasmée” par ce que le streaming vidéoludique pourrait “débloquer d’un point de vue créatif“.

L’échec critique d’un jeu aurait donc pour incidence, avec le streaming, de limiter les dégâts. Lorsqu’un titre fait un flop, il n’est pas rare que son studio ferme ses portes. Un cas de figure qui pourrait être évité selon Amy Hennig en cas d’erreurs.

Pour le moment, le cloud gaming n’en est qu’à ses prémices et seul l’avenir nous dira si les joueurs seront – ou non – au rendez-vous. Microsoft, Google ou encore Apple se tiennent quant à eux déjà prêts.

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