Angel Ganev est un illustrateur et peintre bulgare, spécialisé dans l’art numérique. Il a la compétence nécessaire pour utiliser des outils sophistiqués, mais, au lieu de cela, il a choisi d’adopter un style artistique d’un nouveau genre, qui combine à la fois crayonnés et effets lumineux.
Le jeune londonien a créé une série de portraits à couper le souffle en dessinant avec un crayon traditionnel et des logiciels de retouche photo.
La sélection est disponible sur le compte Instagram et la chaîne YouTube d’Angel Ganev. Ses followers, intrigués par ses œuvres d’art, n’arrivent pas à comprendre comment il fait. D’ailleurs, l’artiste a fait en sorte de garder les secrets de son processus créatif. Rien de mieux qu’un peu de mystère pour peaufiner le tout.
Les images mettent surtout en avant l’art traditionnel. Ganev utilise ensuite la technique de l’éclairage éthérée, en ajoutant quelques brushes photoshop afin de créer des halos de lumière éclatants.
Un portrait reflète une personnalité unique
Chaque image représente une femme se situant dans une ambiance particulière, avec un mélange fascinant d’ombre et de lumière.
À chaque fois, l’éclairage donne une impression spécifique de la circonstance : une chaude soirée d’automne avec une tasse de thé, une touche métallique froide et magique, etc.
Chaque portrait reflète également une personnalité unique. L’un des dessins, par exemple, montre une jeune fille assise dans un bar. Son look, assez paradoxal, combine le cliché d’une petite intello aux lunettes et habillée d’une chemise avec celui d’une rebelle qui se perce le nez. Ici, la lumière jaune donne vie à la chaleur dégagée par l’alcool dans son verre et la cigarette qu’elle tient entre les doigts.
L’artiste signe chacune de ses œuvres en y écrivant son nom et en y insérant un crayon.
La galerie d’art de demain ?
Aujourd’hui, Instagram est utilisé par les milléniaux pour dévoiler, exposer et vendre leurs créations. La plateforme est visiblement en train de concurrencer les curateurs, les galeristes et marchands d’art.
Pour Chloé Wise, peintre et sculptrice hyperconnectée, Instagram est « un lieu d’accès à l’information, de médiation, mais aussi de documentation de mes pièces, et de création à part entière ».
Ainsi, nombre d’artistes optent aujourd’hui pour la self-exposition. Les grandes questions, pour Wise, seraient : « où tracer la démarcation entre mon travail et sa documentation ? Entre le personnage que j’ai créé de moi-même, et qui je suis vraiment ? Entre ce que je montre en ligne et qui je suis hors-ligne ? »
« C’est plus trouble que jamais, et justement ce qui rend la chose fascinante », a-t-elle ajouté.
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