Angela White, nouvelle égérie de la pornographie universitaire

Angela White est persuadée que la pornographie n’est pas un frein à l’épanouissement personnel. Fermement opposée aux clichés véhiculés par les médias et certaines associations, elle a récemment mené une thèse portant sur la place de l’interprète féminine au sein des productions pour adultes.

Angela White est née à Sydney dans le milieu des années 80 et elle a démarré sa carrière dans la pornographie en 2003 après avoir soufflé sa dix-huitième bougie.

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L’actrice s’est rapidement retrouvée sur le devant de la scène en posant pour un magazine américain du nom de Score et elle a ensuite enchaîné avec de nombreuses productions différentes.

Angela White, une actrice engagée

En tout, Angela White a en effet tourné dans cent vingt films et elle a obtenu de nombreux prix avant de passer derrière la caméra et de commencer à produire ses propres longs-métrages.

Le succès a été une fois de plus au rendez-vous et la femme d’affaires a ainsi remporté pas moins de trois AVN Awards en 2016, accompagné du prix XBIZ de l’artiste féminine étrangère.

Angela White est également connue pour être une personnalité très engagée et elle lutte ainsi depuis plusieurs années contre tous les stéréotypes associés à sa profession.

Si l’industrie pour adultes a énormément gagné en visibilité depuis l’avènement et la démocratisation du web, elle est encore la cible de nombreux clichés, des clichés portant le plus souvent sur ses actrices. Ces dernières sont en effet vues soit comme des dominatrices assoiffées de pouvoir soit comme des poupées sexuelles destinées à satisfaire les hommes.

Angela White raisonne pour sa part en termes de nuances et elle estime ainsi que la pornographie va bien au-delà de cette simple dualité.

En 2011, l’actrice a donc décidé de reprendre ses études et de s’inscrire à l’Université de Melbourne pour suivre un cursus en études de genre. Après avoir obtenu sa maîtrise, elle a choisi de poursuivre dans cette voie et de passer une thèse portant sur son métier, une thèse intitulée : The Porn Performer, the Radical Potential of Pleasure in Pornography.

Une thèse consacrée à l’industrie pour adultes

Dans sa thèse, Angela explique que la manière de voir l’interprète féminine dans les productions pour adultes a tendance à façonner la manière dont les artistes du secteur sont représentés. En conséquence, elle estime que ces stéréotypes constituent une entrave pour tous les acteurs du secteur. Pour eux, mais aussi pour l’industrie elle-même.

Suite à la publication de son travail, The Daily Beast a invité l’actrice à répondre à quelques questions et à expliquer ce qui l’avait poussé à exercer ce métier. Elle a alors expliqué avoir été très critiquée pour sa sexualité durant son adolescence. Bisexuelle, il lui arrivait en effet d’entretenir des relations avec des hommes ou des femmes et elle s’est alors attiré de nombreuses moqueries de la part de ses camarades.

Des moqueries, mais aussi parfois des insultes et des coups.

Plus tard, elle a fait la rencontre d’un producteur de films pour adultes et elle a alors réalisé que sa sexualité s’inscrivait pleinement dans la dynamique de l’industrie. Elle s’est donc lancée dans le métier après avoir atteint la majorité.

Angela a alors dû faire face à de nombreuses questions de la part de ses proches, des questions portant essentiellement sur la place de la femme dans ces productions. Très vite, elle a réalisé qu’il existait de nombreux stéréotypes sur sa profession et c’est à ce moment qu’elle a choisi de mener un travail académique sur l’industrie.

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