
L’Antarctique, dernier continent resté indemne, est maintenant touché par la pandémie
En 2020, presque tous les pays du monde ont été touchés par la pandémie de COVID-19. Mais l’Antarctique, grâce à son isolement géographique, est resté jusqu’à il y a peu indemne.
En effet, la semaine dernière, alors que l’Université Johns Hopkins rapportait les nouveaux chiffres de cas de coronavirus dans le monde, pour la première fois, l’Antarctique, le dernier continent non touché par COVID-19 intégrait le triste tableau en signalant ses 36 premiers cas.

Selon le journal chilien El Mercurio, les cas recensés comprenaient 26 membres de l’armée chilienne et 10 entrepreneurs civils travaillant à la station de recherche Général Bernardo O’Higgins Riquelme, l’une des 13 bases chiliennes actives du continent reculé.
Ces hommes infectés par le virus Sar-Cov-2 ont été depuis évacués vers Punta Arenas (Chili). Ils seraient actuellement en « bon état général » et sous « surveillance constante ».
Le COVID-19 a frappé le continent le plus reculé de la planète
Jusqu’à maintenant, le fait que l’Antarctique soit inhabité en permanence lui a permis de se prémunir de la pandémie. Et comme il est resté exempt du nouveau coronavirus, les pratiques de distanciation sociale n’y étaient pas de rigueur.
Cependant, d’après Associated Press, des milliers de scientifiques et chercheurs y travaillent pendant l’hiver, avec toutefois un nombre réduit d’équipes et sans interaction avec les touristes. Par contre, les membres de forces armées présents sur le continent et les membres des équipes de recherche se côtoyaient bien.
Pas de mesures particulières pour limiter une infection au virus
Selon un rapport publié en septembre, ces chercheurs étaient pour la plupart autorisés à mener une vie normale comme ils le feraient dans une situation où la pandémie n’aurait pas sévi.
D’ailleurs, étant donné l’éloignement de l’endroit et le fait que les risques d’infection étaient supposés minimes, les scientifiques ne portaient apparemment pas de masque et ne pensaient pas devoir respecter des mesures de distanciation sociale.
Sauf que la maladie ne leur a pas donné raison, et selon les suppositions, ce serait des membres des forces armées chiliennes qui aurait apporté la maladie sur ce continent préservé du COVID-19 jusqu’à il y a peu. Une triste histoire pour ce refuge des manchots.