Apollo 11 : le terrible complot des traces de pas est en train de refaire surface

Apollo 11 a tout changé. Cette mission historique a effectivement fait de l’humanité une espèce stellaire. Pour la première fois dans notre histoire, nous avons marché ailleurs que sur notre propre planète.

Tout le monde n’est cependant pas du même avis. En réalité, pour certains, la mission entière n’était qu’un coup de communication savamment orchestré par le gouvernement américain. Un coup de comm’ principalement destiné à prouver la supériorité scientifique et technique des États-Unis sur son rival russe.

Apollo 11

La NASA a présenté de nombreuses preuves attestant de l’authenticité de la mission, mais l’initiative n’a pas eu l’effet escompté.

Apollo 11 : une histoire de traces de pas qui ne collent pas

Les années passant, les sceptiques et les détracteurs de l’agence spatiale ont développé un argumentaire construit, avec des éléments factuels semblant aller dans leur sens. Parmi ces derniers, on peut citer le drapeau américain donnant l’impression de flotter au vent ou même les traces de pas laissées par les astronautes sur le sol lunaire.

La NASA, on le sait, a beaucoup communiqué sur la mission Apollo 11 et l’agence a ainsi mis en ligne un grand nombre de photos prises sur place. L’une d’elles, en particulier, montre une trace de pas laissée par l’un des astronautes de la mission. Une trace composée de plusieurs bandes parallèles assez épaisses.

En 2015, un certain Phil Plait a pris en photo la combinaison de Neil Armstrong alors que cette dernière était couchée sur une table, avec les semelles apparentes. Or justement, ces fameuses semelles ne correspondaient pas aux traces apparentes sur les photos de l’agence.

L’affaire avait fait beaucoup de bruit à l’époque et de nombreux théoriciens du complot ont cru avoir trouvé une nouvelle preuve irréfutable attestant de la viabilité de leurs théories.

Snopes, une référence dans le domaine du debunking et du fact checking,  avait alors publié un dossier complet revenant sur toute l’affaire. Un dossier consultable à cette adresse.

Une explication logique et rationnelle

Le papier est bien construit et il nous apprend pour commencer que la fameuse trace de pas immortalisée en photo n’est absolument pas celle de Neil Armstrong. En réalité, elle appartient au deuxième homme fort de la mission, à savoir Buzz Aldrin. Ce dernier l’avait prise à des fins scientifiques pour permettre aux équipes au sol de calculer la résistance du sol lunaire.

Bien sûr, les deux astronautes portaient exactement la même combinaison.

Toutefois, leur équipement était un peu plus complexe. En réalité, en plus de leur combinaison, les deux astronautes portaient le plus souvent… des couvre-chaussures à semelles creuses.

Pourquoi porter des bottes par dessus des bottes ? La raison est simple et tient en un seul mot : sécurité. Ces couvre-chaussures offraient un niveau de protection supérieur contre la poussière lunaire, mais également contre d’éventuelles déchirures. L’espace est loin d’être un endroit hospitalier et le moindre trou, même microscopique, peut avoir de terribles répercussions. C’est précisément ce qui avait poussé la NASA à confectionner ces bottes.

Des bottes dont les semelles correspondent cette fois aux traces laissées par Buzz Aldrin et Neil Armstrong en 1969.

Le dossier date, mais cela ne l’empêche pas de refaire de temps en temps surface sur la toile. Des théoriciens du complot en ont donc rajouté une couche récemment et plusieurs publications ont fait surface avant d’être reprises par certains médias. Une preuve supplémentaire que les hoax ont parfois la vie dure.

Bien sûr, il est humain de douter et de remettre en question les idées établies, mais on peut raisonnablement se demander si une simple agence spatiale a réellement les ressources suffisantes pour mentir aux habitants de toute une planète. Surtout que la NASA n’est pas la seule à avoir envoyé des sondes autour de la Lune. La Russie ou même la Chine s’intéressent elles aussi à notre satellite et si l’un de ces états avait trouvé la moindre preuve d’une conspiration ou d’un mensonge, on peut être sûr qu’il ne se serait gêné pour la rendre publique. Les États-Unis n’ont pas que des amis, loin de là.

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