Apple se prépare à la 6G et rejoint la Next G Alliance

Alors que la mise en place de l’infrastructure 5G fait encore débat dans le monde – à qui confier ce gros contrat, Huawei étant écarté par les États-Unis et par bons nombres de pays européens, le choix reste limité – les États-Unis et les géants de la technologie se penchent déjà sur son successeur : la 6G.

Si vous n’avez jamais entendu parler de la Next G Alliance, sachez qu’il s’agit d’une initiative lancée le vendredi 13 novembre 2020 par l’ATIS ou Alliance for Telecommunications Industry Solutions.

Crédits Pixabay

Dans un communiqué de presse, ATIS déclare que l’objectif de cette alliance est d’ « établir la prééminence nord-américaine sur le chemin de l’évolution de la 5G et du développement de la 6G » et de faire « progresser le leadership nord-américain de la technologie mobile en 6G au cours de la prochaine décennie ».

La course à la 6G est déjà lancée

Apparemment, Apple compte bien exercer son influence sur les prochaines normes relatives à cette technologie et en faire bénéficier ses iPhones à venir puisque la firme à la pomme vient de rejoindre la Next G Alliance en tant que membre fondateur.

Cette organisation compte déjà plusieurs grands noms de l’industrie technologique dans son rang tels que Google, LG, Samsung, Intel, Microsoft, Nokia, Qualcomm, Facebook, Bell, AT&T, Telus et T-Mobile qui en sont également des membres fondateurs.

Next G Alliance n’inclura pas Huawei et ZTE dans ses rangs

D’après les informations de Consomac et iGeneration, les membres de ce consortium se réuniront dès ce lundi 16 novembre 2020 afin de mettre en place leur plan d’action pour faire des États-Unis le leader de ce futur réseau qui devrait arriver dès 2030. Mais une chose est sûre : Huawei et ZTE ne pourront pas s’incruster au sein de ce consortium, car selon Susan Miller, la présidente et le chef de la direction d’ATIS :

Les entreprises ne peuvent pas adhérer en tant que membres fondateurs si elles ont été exclues des contrats fédéraux par des agences au sein du gouvernement américain. Or, cela a été le cas pour Huawei et ZTE en 2018.

En tout cas, Donald Trump a fait pression sur l’ensemble des acteurs du secteur des télécommunications depuis 2019 pour qu’ils déploient au plus vite les réseaux 5G et 6G. Jusqu’ici, les entreprises LG et Samsung ont fait savoir qu’ils se penchaient sur la 6G. Mais rien ne dit que Huawei et les autres entreprises chinoises laisseront gentiment les entreprises américaines prendre de l’avance.

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