Apple : Tim Cook a une dent contre les backdoors

Tim Cook est actuellement à la tête d’une des entreprises les plus florissantes du moment et il n’est pas facilement influençable. Pas du tout même et il vient de le prouver une nouvelle fois. Il a effectivement refusé d’installer des portes dérobées sur les terminaux produits par Apple, et ce malgré la pression des autorités américaines.

Ce n’est un secret pour personne mais les attentats qui ont frappé Paris le mois dernier ont ému de nombreuses personnes à travers le monde et plusieurs pays ont apporté leur soutien à la France.

Tim Cook backdoors
Tim Cook a une dent contre les backdoors.

Barack Obama a été un des premiers à le faire publiquement et nous avons tous été touchés par l’attention.

Les autorités américaines font pression sur Apple

Il semblerait cependant que les autorités américaines soient bien décidées à exploiter ce tragique événement pour leur propre compte.

Suite à ces terribles attaques, elles ont effectivement fait pression sur Apple pour imposer à la firme la mise en place de backdoors sur ses terminaux nomades.

Si vous n’êtes pas familier de la chose, une backdoor (ou porte dérobée en bon français) est une fonction cachée directement intégrée à un logiciel. Elle est un peu particulière car elle permet à un tiers d’accéder à une application à l’insu de l’utilisateur.

Les hackers sont très friands de ces outils mais ce ne sont visiblement pas les seuls car beaucoup d’agences gouvernementales les utilisent pour surveiller la population.

Profitant d’une émission tournée dans les locaux de la marque, Charlie Rose a questionné Tim Cook au sujet de ces fameuses portes dérobées.

Tim Cook n’a pas l’intention de mettre en place des portes dérobés sur ses terminaux

Le PDG lui a alors révélé que les autorités américaines étaient revenus à la charge peu de temps après les attentats de Paris pour lui demander d’accéder la mise en place d’une backdoor dans iOS, arguant qu’il n’y avait pas de compromis possible entre la vie privée et la sécurité nationale.

Tim Cook a rétorqué que cette vision était beaucoup trop simpliste à son goût et il a refusé d’accéder à leur demande.  Il a également ajouté qu’il n’hésiterait pas à fournir des informations si le gouvernement présente un mandat, tout en précisant que les communications chiffrées devaient rester sécurisées.

Et tout le problème est là finalement car une porte dérobée constitue une véritable faille de sécurité exploitable par n’importe quel hacker.

En d’autres termes, elles exposent les données de l’utilisateur au pirate et c’est précisément pour cette raison que les défenseurs de la vie privée sont montés au créneau en prenant connaissance des mesures envisagées par le gouvernement français.

2 réflexions au sujet de “Apple : Tim Cook a une dent contre les backdoors”

  1. PipoLand et compagnie. Opération de com pour nous faire croire que les terminaux Apple sont sécurisés et respectent la vie privée…

    Il n’existe aucun pays dans le monde où les iPhones sont interdits en raison de leur niveau de sécurité qui empêcherait le gouvernement concerné d’accéder aux données. Le contre exemple est BlackBerry, interdit au Pakistan et dans quelques autres coins du monde car refusant de communiquer ses codes de décryptage.

    En tout cas belle pirouette pour nous faire croire que le niveau de sécurité d’un iPhone pose problème en ce sens.

    C’est malheureusement tout le contraire : le problème des produits Apple est un manque de sécurité flagrant.

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