Arme sonique : on en sait encore peu sur le syndrome de la Havane

Un document classé depuis quelques années vient d’être rouvert par le département d’État américain. Il s’agit du rapport, émanant de l’ARB ou Commission d’examen de la responsabilité, relatif à l’incident qui s’est produit à La Havane, à Cuba entre 2016 et 2017. Il est à noter qu’une négligence de la part de l’administration Trump a été remarquée dans la réalisation de l’enquête.

Pour rappel, les agents diplomatiques et du renseignement des USA et du Canada ont été victimes d’une attaque inexplicable à ce jour. L’évènement s’est déroulé à la fin de 2016 et au début de 2017. Les fonctionnaires ont entendu un bruit aigu depuis leurs locaux. Ils ont ensuite commencé à montrer les mêmes symptômes. Les victimes avaient des nausées, des saignements de nez et des maux de tête notamment.

Crédits Pixabay

On accuse depuis Cuba d’utiliser une « arme sonique » engendrant une maladie appelée syndrome de La Havane.

Les révélations que renferme le rapport

En observant ce rapport, le laxisme du département d’État sous l’administration Trump est flagrant. L’administration à l’époque n’a pas accordé de l’importance à la menace qui pesait sur ses diplomates. Le compte-rendu met en exergue de nombreux problèmes, en l’occurrence « le manque de hauts dirigeants, une communication inefficace et une désorganisation systémique ».

Le rapport évoque entre autres des renseignements supplémentaires sur les résultats de l’examen médical des patients. La première constatation est que le cas des patients canadiens, qui ont aussi souffert du syndrome de La Havane, n’est mentionné nulle part dans le rapport.

Le manque de professionnalisme de l’administration Trump

Ce qui est étonnant selon ce rapport de 104 pages, c’est que Washington n’a pas réagi immédiatement après avoir été alerté. Il lui a fallu six semaines pour avertir le personnel de l’ambassade. Les membres de la famille des victimes n’ont pas également été informés de ces événements.

L’ARB ou la commission d’examen de la responsabilité du département d’État accuse ce dernier d’avoir agi sans empressement face à cet incident. Certes, aucun décès n’a été signalé à la suite de cette « attaque ». Cela dit, il est tout de même sage de tenir compte de la gravité des dégâts causés par cette supposée arme sonique.

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