La cellule Cyber Maharashtra en Inde a publié un avertissement à l’endroit des internautes contre des messages WhatsApp ou des SMS contenant de faux liens de redirection vers la populaire application de partage de vidéo TikTok.
Ces liens contiendraient en réalité des malwares destinés à collecter les données des utilisateurs.
Un logiciel malveillant déguisé en lien vers l’application TikTok
Maharashtra Cyber est en fait une agence créée par le gouvernement du Maharashtra, un État de l’ouest de l’Inde, pour lutter contre la cybercriminalité. Un responsable de l’agence a déclaré qu’ils avaient découvert que des fraudeurs créaient de faux liens Tiktok pour piéger les personnes voulant télécharger l’application de partage de vidéos. La décision des autorités a été plutôt radicale pour régler le problème : TikTok ainsi que plusieurs autres applications chinoises ont été interdites dans l’Etat de Maharashtra.
D’après l’autorité de cybersécurité, les hackers envoient les liens infectés via des applications de messagerie instantanée telles que WhatsApp, ou même par SMS. Dans les deux cas, les liens contiennent des malwares visant à dérober les données de l’utilisateur.
Il faut noter que dernièrement le gouvernement indien a mené une véritable guerre contre un certain nombre d’applications chinoises populaires soupçonnées de compromettre les données des utilisateurs.
Il s’agit notamment de TikTok ainsi que de 58 autres applications chinoises. Avant l’interdiction, TikTok était l’une des applications les plus populaires en Inde, aussi bien sur l’App Store que sur le Google Play Store.
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Des alternatives locales aux applications chinoises bannies
Suite à la suppression de dizaines d’applications populaires telles que TikTok, CamScanner, ShareIt, UC Browser ou encore WeChat (toutes chinoises), les développeurs ont dû créer des alternatives locales pour les centaines de millions d’Indiens qui les utilisaient.
Même le gouvernement s’est mis à la tâche pour combler le vide laissé par les 59 applications chinoises désormais interdites.
Ainsi, le Premier ministre du Bengale occidental, Mamata Banerjee, a présenté une nouvelle application baptisée «SelfScan» qui a été développée par le département informatique de l’État. Comme son nom l’indique, cette nouvelle application permet de numériser des documents. Ce qui en fait une bonne alternative à CamScanner, désormais banni.
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