Attention, le refus du port du masque en entreprise pourra être considéré comme une faute professionnelle

Dès la rentrée, le masque de protection faciale sera obligatoire pour les salariés. Cette mesure s’appliquera dans toutes les entreprises françaises à compter du 1er septembre 2020. L’annonce de cette disposition coïncide avec une vague d’inquiétudes sur les risques d’une seconde phase de prolifération du Coronavirus dans l’Hexagone.

Ainsi, le port du masque dans chaque lieu de travail collectif fait l’objet d’un arrêté ministériel. Les salariés doivent l’enfiler, au risque d’encourir de lourdes sanctions. D’après un spécialiste en droit du travail, le pouvoir disciplinaire appartient à l’employeur. Il décide ainsi de la nature des sanctions et de leurs applications.

Une femme portant un masque pour se protéger du coronavirus
Photo de Juraj Varga. Crédits Pixabay

L’objectif serait d’assurer la santé et la sécurité des travailleurs en cette période de crise sanitaire. Cette prise de décision se justifierait par le risque de contamination par projection et aérosol. Les autorités seraient toutefois en train d’étudier des alternatives.

24% des contaminations ont lieu dans les lieux de travail

L’efficacité du masque contre la transmission du Covid-19 est encore controversée. Par contre, le débat n’empêche pas que le port de cet accessoire soit obligatoire pour tous les travailleurs, qu’ils y soient favorables ou non.

La règle concerne tout le monde, sauf les personnes disposant de leur propre bureau.

« Le port du masque sera obligatoire dès la rentrée dans tous les espaces de travail clos et partagés, comme les salles de réunion, couloirs, vestiaires et les open spaces », a déclaré Alain Griset, ministre délégué auprès du ministère de l’Économie. « Le refus de porter un masque au sein de l’entreprise sera considéré comme une faute pour le salarié. »

D’après les résultats d’une récente étude, 24% des contaminations se font dans les lieux de travail, y compris les établissements médicaux. Désormais, ce port de masque sera systématisé dans les espaces clos et partagés au sein des entreprises, des associations et de la fonction publique. Chacun doit enfiler son masque, même s’il reste assis à son poste de travail.

Le télétravail reste recommandé

Il y aurait néanmoins des dérogations en fonction de l’évolution sanitaire et des types de locaux de chaque entreprise.

Cela concerne, par exemple, les open spaces où le poste de travail de chaque individu est très éloigné. Les espaces munis de cloisons ou de vitres en plexiglas pourraient également faire figure d’exceptions.

Jusqu’ici, du fait du risque élevé de contamination dans les lieux de travail collectif, le télétravail reste recommandé.

 

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