
Aux Pays Bas, formation d’un parti en faveur de la pédophilie
Cette nouvelle a fait l’effet d’une bombe aux Pays-Bas : le 7 août 2020, le PNVD, Parti de l’amour de son prochain, de la liberté et de la diversité, plus connu comme étant le « parti pédophile », a décidé de renaître de ses cendres. Ce parti très controversé aspire à la dépénalisation de la pédopornographie et exige la suppression de la majorité sexuelle.
Par le passé, le PNVD a tenté de prendre part aux élections parlementaires en 2006 et en 2010, mais en vain. Aujourd’hui, il tente de revenir sur le devant de la scène, mais c’est sans compter la vague de protestation qu’a engendrée cette annonce.

Le 28 août 2020, une pétition a vu le jour aux Pays-Bas pour interdire la formation de ce parti. En l’espace de quelques semaines, elle a déjà réuni 550 000 signatures.
Un parti qui veut légaliser la nécrophilie et la zoophilie
Les membres du PNVD ont publié un programme qui explique les fondements de ce parti. Ils souhaitent notamment que « toutes les personnes, quel que soit leur âge, y compris les enfants aient le droit de disposer de leur corps. Cela s’applique également en matière sexuelle. N’importe qui peut avoir des contacts sexuels avec son consentement. »
Ils aspirent également à une légalisation « de la nécrophilie si le défunt a explicitement donné son autorisation écrite à cet effet » et des « contacts sexuels avec des animaux. » Pour finir, d’après eux, « la détention privée de toutes les formes de pornographie, y compris la pornographie enfantine » ne devrait pas être sanctionnée par la loi.
Les manifestations s’enchaînent
La refondation du parti pédophile n’a laissé personne indifférent. Des personnalités, comme la chanteuse Glennis Grace, ont relayé la pétition sur les réseaux sociaux. Le 6 septembre 2020, une manifestation pour protester contre le PNVD a eu lieu à La Haye.
Apparemment, le parti pédophile ne se laisse pas atteindre par les critiques. Malgré la vague de protestation qui a suivi l’annonce de son retour, le PNVD ne semble pas prêt à faire machine arrière. Sur Twitter il a expliqué que cette « pétition montre la raison d’être d’un parti libéral humain comme le PNVD. Ses fondateurs estiment qu’une interdiction de parti porterait une atteinte grave à la démocratie. »
Pour rappel, ce parti avait déjà fait l’objet d’une interdiction en 2014.