
Avatar 2 : voici pourquoi James Cameron a coupé certaines scènes d’action
Avatar : The Way of Water s’est fait attendre. Mais maintenant qu’il est sorti, plus personne ne l’arrête ! Comme on pouvait s’y attendre, le deuxième volet de la franchise Avatar cartonne au box-office mondial. Treize jours après sa sortie, Avatar 2 a déjà dépassé le milliard de dollars de recettes.
Cette suite nous ramène à Pandora, dix ans après les événements du premier film. Dans celle-ci, on retrouve Jake (Sam Worthington) et Neytiri (Zoe Saldana) dans un nouveau rôle : celui de parents. Pour protéger les leurs du Colonel Quaritch (Stephen Lang), ils quittent leur forêt pour rejoindre le clan Metkayina. Mais cela n’arrête pas Quaritch qui est prêt à tout pour obtenir sa revanche.

Et comme dans le premier long-métrage, les retrouvailles entre Jake, Neytiri et Quaritch finissent en un énorme affrontement.
Dix minutes de scènes d’action coupées
Avatar 2 nous a réservé une bonne dose d’action. Et récemment, lors d’une interview accordée à Esquire Middle East, James Cameron a révélé qu’il n’avait pas intégré toutes les scènes d’action tournées pour le film. Le cinéaste a expliqué que cela n’avait rien à voir avec la durée du film, jugée trop longue par le public.
James Cameron a indiqué qu’il avait supprimé les scènes montrant des violences par armes à feu. Le réalisateur dit avoir pris cette décision car il ne veut plus alimenter le fétichisme des armes à feu. Son choix se comprend au vu des tragédies qui ont eu lieu dernièrement aux Etats-Unis.
Trouver le juste milieu
James Cameron a déclaré que l’essentiel pour lui était de trouver le juste milieu.
« En fait, j’ai coupé environ 10 minutes de film montrant des fusillades. Je voulais me débarrasser d’une partie de la laideur, pour trouver un équilibre entre le clair et l’obscure. Vous devez avoir des conflits, bien sûr. La violence et l’action sont les mêmes choses, ça dépend de comment tu le vois. »
Le cinéaste a poursuivi en expliquant qu’il ne voulait plus faire les choses comme avant.
« Je ne sais pas si je veux toujours fétichiser les armes, comme j’ai fait dans les films Terminator il y a plus de 30 ans, dans notre monde. »
Pour James Cameron, ce qui arrive « avec les armes dans notre société me retourne l’estomac ». Le cinéaste s’est dit ravi de vivre « en Nouvelle-Zélande où ils ont interdit tous les fusils d’assaut ».