Bientôt, il suffira d’une simple piqûre pour connaître le sexe de son bébé dès la 8ème semaine de grossesse

Les femmes enceintes pourront bientôt découvrir le sexe de leur fœtus avec un simple test de piqûre au doigt, et ce, dès le premier trimestre de grossesse. Auparavant, il fallait attendre une échographie au milieu de la grossesse pour connaître le sexe de l’enfant.

Au cours des dernières années, un nombre croissant de personnes ont pu découvrir le sexe de leur bébé à partir d’un simple test sanguin.

Le test prénatal non invasif (NIPT : non-invasive prenatal test) permet de détecter le syndrome de Down. Le test fonctionne en analysant des fragments de l’ADN du fœtus qui ont coulé dans la circulation sanguine de la mère. L’une des études sur le sujet a été rapportée dans la revue Prenatal Diagnosis.

En plus d’être parfaitement sans danger pour la mère et l’enfant, ce test a aussi l’avantage d’être rapide et fiable.

Une alternative plus sûre et plus pratique

Outre le syndrome de Down, d’autres anomalies génétiques peuvent être détectées avec le NIPT dont les syndromes d’Edwards et de Patau. D’habitude, pour tester ces syndromes, l’amniocentèse est choisie. Cela implique l’extraction d’un échantillon de cellules du liquide amniotique qui entoure et protège le bébé en développement dans l’utérus.

Malheureusement, l’amniocentèse entraîne un risque de fausse couche, ce qui n’est pas le cas du NIPT. Le test prénatal non invasif consiste à prendre un échantillon de sang de la future mère à l’aide d’une seringue. C’est un procédé non invasif et absolument sans danger, qui en plus, donne plus de marge de temps aux futurs parents.

L’origine de la NIPT

Cette nouvelle méthode a été découverte grâce à une étude dirigée par Sabin Laboratory, une société brésilienne de diagnostic médical. L’étude impliquait le recrutement de 100 femmes enceintes, chacune d’entre elles ayant donné une goutte de leur sang pour être analysée via la méthode de la piqûre.

L’équipe a ensuite fait une analyse du chromosome Y avec des fragments d’ADN fœtal, ce qui leur a permis de découvrir si c’est un garçon ou une fille. Les résultats du test, qui ont été corroborés par des examens cliniques ultérieurs, ont été jugés fiables s’il était effectué après la huitième semaine de gestation.

Le défaut en matière de NIPT réside dans le fait qu’il y ait un risque de contamination du sang à tester, ce qui pourrait fausser les résultats.

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.