BlowCast, le supermarché de la fellation virtuelle

CamSoda s’est fait un nom sur le secteur des sexcams mais ce n’est pas pour cette raison que l’entreprise fait autant parler d’elle en ce moment. Non, car elle vient de lancer un nouveau service assez insolite, un service se présentant comme une gigantesque place de marché dédiée… aux fellations virtuelles : BlowCast.

L’industrie de la pornographie a toujours entretenu des liens étroits avec la technologie et elle a même souvent été pionnière dans ce domaine. Sans elle, la VHS n’aurait sans doute pas rencontré autant de succès, pas plus que le DVD.

BlowCast
Avec BlowCast, les internautes peuvent acheter des fellations virtuelles.

Et ce n’est évidemment que la partie émergée de l’iceberg.

L’industrie de la pornographie et la technologie, une belle histoire d’amour

Les exemples sont nombreux. En 2013, par exemple, une entreprise canadienne du nom de Standard Innovation a eu l’idée d’utiliser des imprimantes 3D afin de donner un coup de fouet au marché des vibromasseurs, en vendant des appareils calqués sur des mannequins. Futé, n’est-ce pas ?

Certes, et elle ne s’est pas arrêtée là, car elle a lancé quelques années plus tard un sextoy intelligent et connecté afin de permettre aux couples d’entretenir des relations sexuelles à distance.

Les sociétés de production ne sont pas en reste non plus et elles ont ainsi investi des sommes colossales dans la réalité virtuelle afin de proposer à leurs clients des expériences inédites et immersives.

CamSoda a voulu aller encore plus loin en lançant une nouvelle boutique permettant aux internautes d’acheter des fellations virtuelles.

La solution proposée par BlowCast repose sur l’utilisation de deux appareils connectés, des appareils se destinant bien évidemment à un public adulte : le Pearl et l’Onyx. Tous deux commercialisés par Kiiro, ils s’adressent respectivement aux femmes et aux hommes.

Une solution développée en partenariat avec Kiiro

Le premier se présente sous la forme d’un vibromasseur équipé de capteurs placés sur toutes sa surface. Grâce à eux, l’appareil va pouvoir recueillir de nombreuses données lorsque l’opératrice sucera l’appareil. Elles seront automatiquement intégrées à un fichier dont le format sera lisible par l’Onyx, un fichier proposé en téléchargement sur cette fameuse place de marché.

Pour télécharger sa fellation virtuelle, l’homme n’aura qu’à se rendre sur la boutique et sélectionner l’opératrice de son choix. Toutes les fellations enregistrées par cette dernière apparaîtront sur son profil avec leur durée totale et les notes laissées par les autres utilisateurs.

Une fois son choix fait, il lui suffira de cliquer sur un bouton et il n’aura plus qu’à synchroniser le client fourni pour transmettre toutes ces données à l’Onyx, un tube dans lequel il devra glisser son pénis.

CamSoda n’a évidemment pas l’intention d’en rester là et l’entreprise compte ainsi intégrer à terme cette technologie à son service de sexcams afin que ses opératrices puissent pratiquer leurs fellations virtuelles en temps réel. À terme, elle espère aussi que les amatrices joueront le jeu et qu’elles enregistreront leurs propres fellations pour les partager sur cette place de marché.

1 € pour une fellation virtuelle

Afin d’imposer sa solution sur le marché, CamSoda a décidé d’offrir un accès de trente jours à toutes les personnes qui achèteront un Onyx. Une fois ce délai passé, chaque fellation virtuelle sera vendue un euro pièce. L’offre peut paraître généreuse, mais il faut tout de même savoir que ce sextoy est actuellement proposé à un prix tournant autour des 250 $.

Il faut bien l’avouer, la solution développée par CamSoda a l’air bien rodée. Maintenant, elle soulève aussi de nombreuses questions, notamment sur le plan sécuritaire.

Après tout, les objets connectés sont souvent mal sécurisés (surtout les sextoys, d’ailleurs) et nous parlons tout de même ici d’un tube dans lequel l’utilisateur glisse son pénis, un tube équipé en outre de plusieurs moteurs capables de comprimer le membre à diverses intensités.

Une attaque ciblée pourrait donc compromettre sérieusement son intégrité physique.

L’entreprise a cependant pleinement conscience du problème et c’est précisément ce qui l’a poussé à développer sa technologie en partenariat avec Kiiro. Cette société dispose effectivement d’un certain savoir-faire en la matière. Il faut juste espérer que ce sera suffisant.

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