Les étranges « boules Q » quantiques susceptibles d’expliquer l’existence de l’univers

Les cosmologistes sont quasiment sûrs d’une chose. À l’aube de l’univers, il y avait des quantités égales de matière et d’antimatière. Théoriquement, elles auraient dû s’annihiler mutuellement. Pourtant, la matière existe, et les chercheurs en découvrent peu à peu les raisons.

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Aujourd’hui, une équipe de physiciens théoriques semble savoir comment trouver la réponse. Selon eux, il suffirait de détecter les ondes gravitationnelles produites par des objets quantiques étranges, appelés « boules Q ». Des boules dont l’existence est théorique pour le moment.

Une existence de boules Q soutenue par des physiciens

En réalité, les boules Q sont des « grumeaux » théoriques formés après le Big Bang. Ces objets contiendraient des portions inégales de matière et d’antimatière. Ainsi, lorsqu’elles avaient « éclaté », elles auraient libéré plus de matière que d’antimatière. D’après nos chercheurs, si ces objets ont réellement existé, nous pourrions les détecter grâce aux ondes gravitationnelles.

Une théorie, proposée en 1985 par les physiciens Ian Affleck et Michael Dine de l’Université de Princeton, cherche à expliquer l’asymétrie matière-antimatière de l’univers. Ces derniers avaient affirmé que les champs ayant régi le gonflement de l’univers, semblable à un ballon, devaient être assez peu profonds pour que ce gonflement ait lieu.

Puisque l’inflation exige cette uniformité, le champ ne peut pas interagir trop fortement avec d’autres champs en vue de créer des particules. Toutefois, selon la théorie d’Affleck et Dine, ce champ a interagi avec d’autres pour finalement créer plus de particules de matière que de particules d’antimatière. Afin de maintenir cette forme uniforme, le champ a contenu ces particules dans des « morceaux ».

« Ces grumeaux sont appelés boules Q. Ce ne sont que des morceaux de champ. »

Graham White, physicien à l’Institut Kavli

Les ondes sonores des boules Q pour comprendre notre univers

Au fil de l’expansion de l’univers, ces boules Q sont restées en place.

« (…) finalement, elles deviennent la partie la plus importante de l’univers en termes de quantité d’énergie qu’elles contiennent par rapport au reste de l’univers. »

Graham White, physicien à l’Institut Kavli

Néanmoins, elles ne sont pas éternelles. Lorsque les boules Q disparaissent, elles produisent des ondes sonores. Selon l’étude, ces ondes sonores sont à l’origine des ondulations de l’espace-temps connues sous le nom d’ondes gravitationnelles.

Cette théorie n’est pas la seule à expliquer l’asymétrie matière-antimatière de l’univers. En revanche, selon White, ce n’est pas grave. En effet, nous serions à un moment passionnant où, si l’un de ces paradigmes s’avérait, nous pourrions probablement le prouver.

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