Box-office France : “Aladdin” sur son ciel de cristal

Sur la semaine du 22 au 28 mai 2019, la version live d’Aladdin entre directement à la première place du box-office France, devant le troisième chapitre des aventures de John Wick et finalement tous les autres résidents du classement.

Si les critiques négatives lues et entendues autour de la version 2019 d’Aladdin, faite d’acteurs de chair, de muscles et d’os, s’accordent sur un film bien trop fidèle à l’originel pour être intéressant, la curiosité de ses premiers spectateurs lui a en tout cas permis de signer la meilleure performance de la semaine avec 563 243 entrées au compteur (chiffres JP’s Box-Office).

Pour faire la comparaison avec un autre film récent du même genre, Dumbo, Aladdin s’élève de seulement 13 000 spectateurs supplémentaires. Et si on le place en face de l’original de 1992, l’écart est encore plus grand : Aladdin tout animé avait ainsi démarré à 819 474 entrées en France, pour une exploitation achevée à 7,3 millions d’âmes.

“Les Plus belles années d’une vie” : chabadabadam ?

Après un premier volet qui, en 2014, avait signé des débuts à 184 851 entrées et une suite qui, trois ans plus tard, avait attiré 201 953 spectateurs à son lancement, John Wick Parabellum (2e) enregistre le meilleur démarrage de la franchise avec ainsi 336 599 entrées comptabilisées sur sa première semaine.

On signalera la place et les 205 379 spectateurs gagnés par Douceur et gloire, qui accède donc à la troisième marche du podium. Suivent des chutes que l’on pourra considérer de logiques, Nous finirons ensemble, Pokémon Détective Pikachu et Avengers: Endgame (moins trois rangs chacun) ayant ainsi vraisemblablement déjà montré leur plein potentiel.

Sibyl de Justine Triet, avec Adèle Exarchopoulos et Virgine Efira qui avait déjà tourné pour la réalisatrice dans Victoria (2016), débute son existence à la septième position avec 124 696 entrées. Débuts timides donc pour Justine Triet dont la précédente œuvre filmée avait été accueillie par 260 326 personnes.

Juste derrière, Les Plus belles années d’une vie marque la formation d’une trilogie que l’on n’attendait pas forcément, puisque démarrée il y a une cinquantaine d’années. Ce nouveau long-métrage de Claude Lelouch fait ainsi suite à Un homme et une femme (1966) puis Un homme et une femme : Vingt ans déjà (1986). L’inoubliable duo Anouk Aimée – Jean-Louis Trintignant mène toujours le bal pour une réception toutefois assez faible : 85 689 spectateurs quand le premier film avait fini à 4,3 millions et sa suite, à près de 470 000.

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