Activision a banni 20 000 joueurs de Call of Duty Warzone accusés d’avoir utilisé un outil qui leur permettait de tricher. Parmi les individus dont les comptes ont été désactivés figurent un streamer notable ainsi qu’un membre d’une équipe de football.
La chasse aux tricheurs dans Call of Duty Warzone continue chez Activision. Alors qu’en mars dernier, la société avait annoncé avoir bloqué 70 000 comptes accusés de triche, nous apprenons aujourd’hui grâce à nos confrères de Vice.com qu’environ 20 000 nouveaux joueurs viennent d’être bannis pour la même raison. Dans les faits, il semblerait que ceux-ci aient utilisé une application qui leur permettait aisément de prendre l’avantage sur les joueurs normaux. Le blocage massif est intervenu lundi dernier, affirme notre source. Nick Wagner alias Wagnificient figure parmi les premiers à s’en être rendu compte.
Bien connu des membres de Twitch, le streamer n’a pas attendu longtemps pour réagir sur les réseaux sociaux.
Un membre d’une équipe de football également concerné
Wagner affirme avoir été bloqué en pleine session lundi dernier. Alors qu’il venait d’abattre son premier adversaire, le streamer a constaté que l’interface de Call Of Duty Warzone s’est figée. Comme si cela ne suffisait pas, il a reçu un message d’erreur. Et lorsqu’il a redémarré sa machine dans l’espoir de résoudre le problème, il s’est rendu compte qu’il s’était fait bannir.
Comme le note Vice, Wagnificient est revenu dans le jeu mardi, mais au travers d’un compte d’une autre personne. Outre cette figure notable du jeu vidéo, le grand ménage de cette semaine touchait un membre d’une équipe de football, plus précisément des Clemson Tigers.
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EngineOwning, l’application incriminée
En ce qui concerne l’outil que ces joueurs de Call of Duty Warzone nouvellement bannis ont utilisé pour tricher, il s’appellerait EngineOwning. Avant de pouvoir en profiter, il est nécessaire de s’inscrire en ligne et de payer une certaine somme.
Toujours d’après le média mentionné plus haut, le créateur de l’outil frauduleux a publié mardi via son site un message indiquant que l’astuce avait été démasquée par Activision et que les joueurs qui continuent à s’en servir pouvaient à tout moment être bannis.
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