Ce malware est capable de pirater les sextoys connectés

FlexiFLESH n’est pas tout à fait un malware comme les autres. Il a en effet été spécialement développé pour pirater les sextoys connectés… et plus précisément pour mettre en exergue leurs nombreuses vulnérabilités.

Cela ne vous aura sans doute pas échappé, mais le monde est de plus en plus connecté et cette tendance devrait se poursuivre dans les années à venir. C’est en tout cas ce que révèlent la plupart des études menées par les organismes spécialisés.

Piratage sextoy

Cette mode touche la plupart des produits de notre quotidien. Désormais, même nos ampoules sont capables de communiquer avec nos smartphones ou nos tablettes.

Les sextoys, des appareils pas franchement sécurisés

Les sextoys ne font pas exception à la règle, bien entendu. Les fabricants spécialisés ont massivement investi dans ce secteur et la plupart des vibromasseurs du marché sont ainsi équipés d’un module de communication. Grâce à lui, les utilisateurs peuvent piloter leurs jouets sexuels avec leur smartphone ou même accéder à des informations et des statistiques en lien avec leur manière de les utiliser.

Tout n’est pas parfait pour autant et les sextoys connectés souffrent ainsi d’importantes lacunes en termes de sécurité.

FlexiSPY, un éditeur spécialisé dans les solutions logicielles alternatives, compte visiblement surfer sur cette tendance. Il a en effet lancé un nouvel outil spécialisé dans le piratage de sextoys connectés, un outil compatible avec la plupart des produits du marché et notamment avec ceux commercialisés par Lovesense ou encore We-Wibe.

Pire, cette solution semble très complète et elle permettrait ainsi selon son éditeur de prendre le contrôle total du produit visé. Grâce à elle, il serait par exemple possible d’allumer à distance un sextoy ou même de l’éteindre et de modifier l’intensité de ses vibrations.

Un logiciel pour pirater les sextoys

D’après les informations communiquées par l’éditeur, FlexiFLESH utiliserait une faille propre à la puce Bluetooth de ces appareils pour en prendre le contrôle. Le plus amusant, dans l’histoire, c’est que cette fameuse vulnérabilité a été présentée pour la toute première fois en août 2016… sans être corrigée depuis par les constructeurs.

Bien sûr, FlexiSPY ne propose pas ce programme gratuitement. Les personnes souhaitant profiter de ses services devront en effet débourser la modique somme de 349,99 €. L’éditeur ne voit d’ailleurs pas où est le problème. Pour lui, ce programme est simplement une nouvelle manière de s’amuser entre adultes consentants.

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