Ce Polonais est la première personne à avoir skié au sommet de la montagne la plus dangereuse du monde

Le skieur polonais Andrzej Bargiel, âgé de trente ans, a réussi à dévaler la deuxième montagne la plus haute du monde, le K2, surnommé aussi la montagne sans pitié, dont le sommet culmine à 8611 mètres du sol.

C’est un exploit que de nombreux alpinistes ont rêvé d’accomplir étant donné la réputation dangereuse reconnue de cette montagne.

K2 est connu pour avoir ôté la vie à plusieurs alpinistes dans les années 1986, 1995 et 2008. C’est l’une des raisons pour laquelle seuls 400 alpinistes ont osé la gravir jusqu’à maintenant. Toutefois, le 22 juillet 2018, Andrzej Bargiel est parvenu à atteindre le sommet de la montagne et à la dévaler en entier.

Avec cette descente phénoménale, Andrzel Bargiel a marqué l’histoire du K2 d’une trace indélébile.

Le skieur a soigneusement étudié la montagne

Plusieurs alpinistes ont rêvé de conquérir le K2 dont l’italien Hans Kammerlander, l’américain David Watson, le suédois Fredrik Ericsson et l’allemand Luis Stitzinger mais aucun d’entre eux n’est parvenu à triompher sur la totalité du K2. Les hautes altitudes de la montagne ont en effet un lourd impact sur l’air et les réflexes des alpinistes.

Pour réussir son exploit, Andrzej Bargiel a dû s’habituer au climat de la montagne. Il l’a également longuement observé et scruté avec sa longue-vue et son drone pour imaginer la ligne de descente idéale.

Le blogueur Alan Arnette, spécialisé dans les ascensions himalayennes, a retracé les itinéraires empruntés par le skieur durant sa descente, notamment l’éperon des Abruzzes, la voie Cesen, une variante de la voie de Messner et la Kukuczka-Piotrowski.

Une descente en deux temps

Andrzej Bargiel a quitté le camp de base le 19 juillet 2018. Il a terminé d’escalader la montagne dans la nuit du 21 au 22 juillet 2018. C’est dans la fin de la matinée du 22 juillet 2018 qu’il a chaussé ses skis pour entamer sa descente fulgurante.

Le skieur a dû faire une pause d’une heure à 7200 mètres d’altitude à cause d’un manque de visibilité. Après ce laps de temps, il a continué sa descente, enchaînant les virages et atteignant enfin le camp de base à 19h30. C’est avec un visage radieux que le skieur a alors levé ses bras, en signe de victoire, tenant sa paire de skis dans une main et ses bâtons de son autre main.

Son exploit restera gravé sans aucun doute dans les annales du milieu alpin et dans l’histoire du K2.

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