Ce que les scientifiques nous conseillent de faire pour mieux résister à une infection au COVID-19

Faire du sport est bénéfique pour notre organisme et pour notre santé, on ne cessera jamais de le répéter. D’ailleurs, des travaux menés par des chercheurs de l’École médicale du Sud-Ouest de l’Université du Texas (États-Unis) ne font que renforcer cette thèse.

Les résultats de cette étude ont en effet démontré que faire des exercices nous permet même de mieux faire face à diverses infections, dont celle au COVID-19. L’étude a été récemment publiée dans la revue Nature.

Photo des pieds d'un joggeur
Crédits Pixabay

Durant cette expérience, des souris ont fait office de cobayes. Lorsque ces animaux faisaient des efforts physiques, les spécialistes ont pu observer une hausse considérable de la production de lymphocytes, des éléments cruciaux dans la lutte contre les agents pathogènes.

Et ce processus débute dans les os.

Le sport, un moyen simple et efficace pour faire face aux infections

Pour aider notre corps à combattre les bactéries et les virus, les lymphocytes sont d’une importance capitale. Durant leur expérience, les chercheurs ont fait courir les souris dans des roues installées dans leurs cages. Ils ont alors observé que cette activité donnait lieu à une production accrue de globules blancs. Les os de ces animaux ayant généré plus de progéniteurs de lymphocytes.

Depuis la moelle osseuse, ces progéniteurs sont distribués dans chaque organe par l’intermédiaire des vaisseaux sanguins. Durant un effort physique, Pizeo1, un canal ionique mécanosensible, agit sur la LepR (Leptine Receptor) et l’ostéolectine. Après quoi, la production de nouvelles cellules osseuses s’enclenche.

L’exercice physique pousse le corps à fabriquer plus de SCF (Stem Cell Factor). Ces derniers impactent les CLP (Common Lymphoid Progenitor) se trouvant aux alentours, ce qui enclenche la lymphopoïèse, processus durant lequel les CLP deviennent des lymphocytes. Les chercheurs ont avancé que même s’ils ont porté cette expérience sur des souris, il est fort probable que les résultats soient similaires chez les humains.

La production de lymphocytes dépendrait en fait de l’âge

Tandis que certaines souris étaient normales, les autres étaient dépourvues du gène codant des SCF. Apparemment, cette différence n’a eu aucun effet sur les cellules sanguines dans la moelle osseuse, mais au niveau des CLP, c’est une autre affaire.

En effet, les souris qui n’avaient pas de gène codant les SFC présentaient une réponse immunitaire particulièrement faible, même après avoir fait de l’exercice. Aussi, les scientifiques ont souligné que l’âge joue un rôle important dans la production de globules blancs. Et plus on vieillit, moins on en génère.

Un conseil alors, chaussez vos baskets et faîtes du sport.

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