Ces capteurs de particules ultrafines permettent une amélioration radicale de la qualité de l’air
Pour réduire certains risques de problèmes de santé, des capteurs permettant la détection de particules ultrafines ont été mis au point. Malgré la disponibilité de ces capteurs dans les industries, plusieurs problèmes rendent leur utilisation difficile. Dans le cadre de son doctorat, Tim Staples présente de nouvelles méthodes qui pourraient améliorer le développement et l’utilisation de ces capteurs.
Les plasmas sont constitués de particules chargées, et sont utilisés dans des systèmes industriels de haute technologie tels que les équipements de photolithographie. En mesurant la taille et la concentration des particules dans ces plasmas, Tim Staples indique qu’il est possible de développer des capteurs de particules plus petits et plus durables à l’avenir.
Par ailleurs, il a présenté les résultats de ses recherches au département de physique appliquée le 8 février. Il s’est montré optimiste et considère ses recherches comme un point de départ pour le développement de futurs capteurs de particules.
Les problèmes financiers et techniques enfin résolus ?
À l’heure actuelle, une multitude de capteurs industriels existent sur le marché. Cependant, de nombreux problèmes empêchent leur utilisation quotidienne. En premier lieu intervient leur coût qui représente un obstacle majeur. À 10 000 euros l’unité, ce dispositif est assez cher pour la plupart des sociétés. De plus, l’absence de législation sur les particules ultrafines limite l’utilisation de cette technologie à grande échelle.
Il existe également des problèmes techniques qui empêchent une utilisation généralisée. En effet, la concentration des particules dans l’air est très faible et difficile à mesurer. Le matériel devrait donc être plus sensible et apte à détecter les mouvements de ces particules.
La mesure de la charge des particules
Dans le cadre de ses recherches doctorales, Staples et ses collègues ont mis au point une méthode permettant de mesurer avec précision la charge de surface des particules anodisées. Il s’agit de la spectroscopie par résonance micro–onde, utilisée depuis les années 1950 pour mesurer les électrons libres dans les gaz sous vide.
L’équipe de chercheurs a alors adapté cette nouvelle méthode pour l’utiliser dans des conditions normales de pression atmosphérique et de densité.
« Dans le vide, les électrons peuvent parcourir plusieurs mètres avant d’entrer en collision avec un gaz ou une particule de poussière. Dans des conditions normales, cette distance diminue considérablement, et les signaux produits lorsqu’un électron heurte un gaz ou une particule de poussière sont beaucoup plus petits que dans le vide. Nous avons donc conçu un nouveau dispositif qui minimise les effets des vibrations externes. »
Staples
SOURCE : MIRAGENEWS