Ces photos saisissantes prouvent que la beauté est aussi une histoire de culture

Mihaela Noroc se passionne pour deux choses : la photographie et les voyages. Elle est née en Roumanie mais elle est passé dans une soixantaine de pays différents et elle a profité de l’occasion pour lancer un Atlas de la Beauté, un atlas qui prouve finalement que la beauté est aussi une histoire de culture.

Mihaela a une trentaine d’années mais son travail est reconnu par ses pairs et elle a monté de nombreuses expositions au fil de ces dernières années. De tous ses projets, l’Atlas de la Beauté est sans aucun doute le plus ambitieux.

Le plus ambitieux, et le plus surprenant.

Pour cette artiste, la beauté trouve sa source dans la diversité

Mihaela est convaincue que la beauté provient avant tout de la diversité. Elle a donc voyagé à travers l’Europe, l’Afrique, l’Asie et l’Amérique Latine pour aller à la rencontre de ses habitants et pour les photographier afin d’immortaliser leurs traits et cette fameuse flamme qui les rend tellement unique.

Pourquoi s’être lancé dans un tel projet ? L’artiste pense que la beauté va de plus en plus s’uniformiser. Internet a supprimé la notion de frontière et l’information se déplace à la vitesse de la lumière, portée par les réseaux sociaux et par toutes les plateformes collaboratives.

L’Atlas de la Beauté n’a pas simplement pour vocation à présenter des portraits. Il joue aussi un rôle de conservation et il faut ainsi l’envisager comme un témoignage ou même comme une fenêtre ouverte sur le passé. C’est d’ailleurs ce qui lui donne toute sa saveur.

Cet article présente une fraction des portraits de la collection. Si vous voulez en voir plus et découvrir le travail de cette talentueuse photographe, je vous invite à vous rendre sur son site en suivant ce lien.

 

2 réflexions au sujet de “Ces photos saisissantes prouvent que la beauté est aussi une histoire de culture”

  1. J’avoue que le titre me dérange pas mal :/ Le peu de “culture” que l’on aperçoit tient majoritairement dans les vêtements…

    Si je voulais jouer la mauvaise langue de service, on pourrait croire que la diversité des caractéristique physique (la beauté est-elle autre chose que physique sur une photo ?) est un trait présenté comme un trait culturel. Il est pourtant bien évident qu’un descendant de 15 générations d’inuits peut être très beau et pourtant n’avoir rien gardé de sa supposé “culture” car vivant dans le fin fond du Kenya depuis 3 générations…

    Je sais le dilemme des titres et présentations accrocheuses mais encore plus que jamais j’ai envie de dire qu’il faut que l’on fasse tous gaffe à ne pas aller trop vite en besogne et ancrer des concepts qui sont bien loin de la tolérance qui seule peut nous élever.

    /Post moralisateur du jour bonjour

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    • Je comprends ce que tu veux dire. Ceci étant, la photographe s’est rendue dans chacun de ces pays pour photographier des gens croisés sur place. Des gens qui vivent là bas. C’est justement ce qui rend le projet aussi intéressant parce qu’on peut toucher du bout des doigts des cultures différentes de la notre.

      Après, je sais qu’on ne traverse pas une période facile. Tu sais, ça va te paraître sans doute dingue, mais j’ai souvent été confronté à des racistes par le passé. Je suis d’origine espagnole et si je suis né à Paris, j’ai aussi vécu dans un village perdu au beau milieu de la Normandie. Entre l’accent de mon père et mon bronzage méditerranéen, je m’en suis pris plein la tronche pendant plusieurs années.

      Et je te parle même pas de quand je revenais de vacances dans le sud. J’étais carrément noir et je me faisais arrêter à tous les contrôles de police possibles et imaginables.

      Bref, ici, ce que je voulais dire, c’est que la beauté n’a pas de frontière, pas plus que l’humanité. Nous appartenons tous à la même espèce.

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