Cette étude démontre l’importance de l’attitude positive face à la Covid-19

Avec la pandémie de COVID-19, le train de vie de chaque individu se voit être chamboulé. Ce changement a sans aucun doute laissé des séquelles dans la santé mentale de certaines personnes, qui se mettent désormais à la quête de leur bien-être.

Quoi qu’il en soit, beaucoup ont tendance à croire que la quête du bonheur est un “idéal égoïste”. Selon d’autres, pourtant, l’épanouissement personnel doit être recherché et développé, notamment en adoptant des attitudes positives à l’égard du passé. C’est ce qu’a en tout cas démontré les travaux effectués par les chercheurs du département de pédagogie et de psychologie de l’éducation à l’Université fédérale de l’Oural.

En quoi consiste réellement cette attitude positive ?

Adopter une attitude positive est sans doute très bénéfique pour la vie en société et les avantages n’en sont pas les moindres.

Jeune femme face à un couché de soleil

Selon Anna Pecherkina de l’Université fédérale de l’Oural, notre attitude vis-à-vis de notre passé a des impacts sur notre vie. D’un côté, les personnes ayant une attitude positive ont une meilleure qualité de vie. Ils sont moins dépressifs, ont une meilleure qualité de sommeil et réagissent mieux aux isolations. De l’autre côté, l’attitude négative augmente les risques de dépression, les troubles du sommeil et accroît les risques de développer les troubles mentaux.

Quelles relations entre l’attitude positive et le cadre temporel ?

Des expériences d’isolation ont été réalisées auprès de 850 étudiants, âgés de 17 à 26 ans, issus de premier et deuxième cycles de Syktyvkar, Kirov, Ekaterinbourg et Tyumen.

L’expérience a révélé deux catégories d’attitudes. En effet, un groupe semble réagir plus facilement à l’isolation. Il est essentiellement composé de jeunes gens ayant adopté une attitude positive vis-à-vis de leur passé. Ce sont également ceux qui sont orientés vers le futur et ont une vision des choses à long terme. À l’inverse, un autre groupe s’est révélé plus hostile à l’isolation. Ce sont les personnes qui adoptent une attitude négative en pensant à leur passé. Ils démontrent un comportement hédoniste pour le présent et une tendance fataliste pour le futur.

La majorité des étudiants a démontré des signes de dépressions. Quoi qu’il en soit, ceux qui ont perçu l’isolation tels un défi temporaire et se sont plus penchés sur les tâches à long terme ont pu s’adapter aisément aux restrictions sanitaires de la COVID-19. Par contre, ceux qui avaient une appréhension plus apocalyptique de la pandémie comme tendaient à montrer des signes de dépression plus poussés.

SOURCE : MIRAGENEWS

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