Cette IA permet d’évaluer la progression des maladies chroniques

Les chercheurs de l’Université de Buffalo ont développé un nouveau système basé sur l’intelligence artificielle. Ce dispositif permet de modéliser la progression des maladies chroniques à mesure que les patients vieillissent. Ce modèle d’IA analyse les biomarqueurs métaboliques et cardiovasculaires afin de déterminer la santé d’un patient. Cette technologie peut également évaluer les risques de maladie qui pourraient l’affecter tout au long de sa vie.

Un médecin qui utilise l'IA

Les scientifiques ont déclaré qu’en vieillissant, les individus ont un risque accru de développer des maladies chroniques et cardiovasculaires. Selon une spécialiste en sciences pharmaceutiques, il existe un besoin non satisfait d’approches évolutives. Ces démarches ont le potentiel de fournir des conseils utiles pour les soins pharmaceutiques.

L’American Heart Association a en outre précisé que les maladies cardiovasculaires peuvent être liées à plusieurs affections. Il s’agit notamment des maladies cardiaques, des crises cardiaques, des accidents vasculaires cérébraux, d’insuffisance cardiaque, de l’arythmie et des problèmes de valves cardiaques.

Aux États-Unis, une personne meurt d’une maladie cardiaque toutes les 36 secondes

Selon Centers for Disease Control and Prevention, la maladie cardiaque tue une personne toutes les 36 secondes aux États-Unis. Il faut également savoir qu’environ 659 000 Américains meurent de cette affection chaque année.

Le modèle pourrait alors évaluer les risques liés aux traitements médicamenteux chroniques à long terme. Il permet aussi aux cliniciens de surveiller les réponses aux soins pour des affections telles que le diabète, l’hypercholestérolémie et l’hypertension artérielle.

Près de 40 000 personnes aux États-Unis ont été examinées

L’équipe de chercheurs américains s’est basée sur les données de trois études de cas. Celles-ci s’inscrivent dans le cadre de la troisième enquête nationale sur la santé et la nutrition (NHANES). En fait, ces examens ont permis d’évaluer les biomarqueurs métaboliques et cardiovasculaires de près de 40 000 personnes aux États-Unis.

Pour information, les biomarqueurs comprennent des mesures telles que la température, le poids corporel et la taille. À souligner que ces éléments sont utiles pour diagnostiquer, traiter et surveiller la santé globale et les innombrables maladies.

La recherche a été menée par Mason McComb, de l’école de pharmacie et de sciences pharmaceutiques de l’UB, Rachael Hageman Blair, professeur agrégé de biostatistique à l’UB School of Public Health and Helth Professions et Martin Lysy, professeur agrégé de statistique et d’actuariat à l’Université de Waterloo.

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