Les tueurs en série fascinent depuis fort fort longtemps les neurologues, les psychologues mais également les curieux et même certains romanciers. Toutefois, peu de gens savent ce qu’ils ont réellement en tête et c’est précisément ce qui a poussé un site américain à s’associer avec plusieurs spécialistes reconnus pour réaliser cette surprenante infographie.
BestCounselingDegrees s’est appuyé sur les travaux de deux spécialistes de la chose pour réaliser cette infographie, et plus précisément sur les recherches du Dr Helen Morrison et sur celles du neurologue James Fallon.

Helen Morrison est une psychiatre américaine connue pour ses recherches sur les serial killers. Elle en a en effet interviewé un peu plus de 130 tout au long de sa carrière et elle a publié de nombreux livres dans la foulée.
Une infographie qui se base sur les travaux de deux spécialistes
James H. Fallon cumule les casquettes pour sa part. Il est neurologue mais également psychiatres et il donne des cours à l’Université de Californie, à la Irvine School of Medecine. Cela fait maintenant plusieurs années qu’il se passionne pour les individus atteint de psychopathie et il est un expert reconnu dans ce domaine.
Un tueur en série doit remplir certains critères pour être considéré comme tel. Il est en effet censé avoir tué au moins trois personnes dans trois endroits différents.
Si l’on en croit cette fameuse infographie, alors la plupart des tueurs en série auraient été victimes d’abus durant leur enfance. Certains ont simplement été négligés par leurs parents, d’autres ont été violés (26 %), battus (26 %) ou même abusés psychologiquement (50 %). Ils recherchent plus ou moins tous la même chose : l’excitation et le pouvoir.
Les tueurs en série présentent de nombreuses caractéristiques communes
Fait intéressant, les serial killers se révèlent le plus souvent durant leur adolescence et ils détiennent en général un chromosome en plus dans leur ADN. James Fallon, pour sa part, a remarqué que les tueurs en série présentaient aussi une faible activité dans le cortex orbitofrontal et donc dans la zone du cerveau intervenant dans la prise de décision et dans la gestion des émotions.
En effectuant des recherches, il a aussi découvert qu’il était issu d’une longue lignée de tueurs patentés et son cerveau ainsi que celui de son fils présentent exactement les mêmes caractéristiques.
Il estime donc que les tendances psychopathiques pourraient (notez le conditionnel) être héréditaires. Une chose est sûre en tout cas, les serial killers éprouvent généralement peu d’empathie à l’égard des autres et c’est d’ailleurs pour cette raison qu’ils passent à l’acte.